Journée nationale du personnel de soutien en éducation – C’est à notre tour!

Dans toutes les régions du Québec, on célèbre aujourd’hui la Journée nationale du personnel de soutien en éducation. Instaurée en 1999 par des syndicats de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN), cette journée sert à mettre en lumière le travail quotidien de milliers de femmes et d’hommes qui sont à pied d’œuvre pour effectuer des milliers de tâches essentielles au bon fonctionnement des commissions scolaires, des cégeps et des universités du Québec.

Des tâches primordiales, souvent effectuées dans l’ombre

Que ce soit en matière d’entretien des bâtiments, de soutien administratif ou encore de soutien direct aux élèves, ces travailleuses et ces travailleurs occupent des emplois variés et agissent comme personnes-ressources, contribuant ainsi à la réussite des élèves.

« Le personnel de soutien dans les cégeps est présent dans toutes les sphères d’activités qui se déroulent dans un cégep.  Les gens de l’extérieur ne le voient peut-être pas, mais sans le personnel de soutien, il n’y aurait pas de première inscription, pas de fabrication d’horaire, pas d’accès au matériel informatique et didactique et pas de remise des diplômes. Les laboratoires nécessaires aux apprentissages ne seraient pas mis en place et la communauté étudiante n’aurait pas accès à un milieu de vie propre et sécuritaire », affirme M. Martin Ménard, président du Secteur soutien cégeps de la FEESP-CSN.

« Le personnel de soutien dans les commissions scolaires œuvre au quotidien dans les établissements du Québec. Que ce soit dans les écoles, les centres de formation ou dans les bureaux administratifs, ces travailleuses et ces travailleurs, répartis dans les 81 classes d’emploi de soutien, occupent tous des rôles clés et nécessaires dans le réseau. Malgré les problématiques de surcharge de travail et d’attraction-rétention de la main-d’œuvre, le personnel de soutien ne ménage pas les efforts pour supporter l’école publique québécoise. Le gouvernement doit s’en rappeler » ajoute Mme Annie Charland, présidente du secteur scolaire de la FEESP-CSN.

« Nous vous souhaitons une bonne journée nationale du personnel de soutien. Votre travail est apprécié et essentiel », poursuivent conjointement M. Ménard et Mme Charland.

L’année du renouvellement des conventions collectives dans le secteur public

Cette année, la Journée nationale du personnel de soutien en éducation précède de quelques semaines le dépôt des demandes syndicales en vue du renouvellement des conventions collectives.

« Cette ronde de négociation comporte plusieurs enjeux qui demandent l’attention particulière du gouvernement. Nous voulons lui rappeler que le réseau public a connu son lot de difficultés et que l’attraction du personnel de soutien devient de plus en plus difficile, dans beaucoup de catégories d’emplois en éducation, souligne Stéphanie Gratton, vice-présidente de la FEESP-CSN. La pénurie de main-d’œuvre et la surcharge de travail sont réelles et doivent être considérées comme des problèmes à résoudre pour le gouvernement. Ces situations mènent inévitablement à l’épuisement et, de ce fait, à un nombre important de congés pour cause de maladie. Les salarié-es que nous représentons sont parmi les moins bien rémunérés du secteur public et nous souhaitons que le gouvernement comprenne qu’eux aussi méritent des hausses salariales à la hauteur du travail accompli, » conclut Mme Gratton.

Toujours pas de convention chez les employés de soutien à l’Université Concordia

« Dans notre cas, au Syndicat des employé(e)s de soutien des bibliothèques de l’Université Concordia-CSN, la convention collective est expirée depuis 2017 et maintenant notre négociation s’est enlisée.  Au lieu de respecter notre expérience et notre dévouement, l’employeur préfère laisser des postes vacants ou saisir l’occasion de trouver des employé-es moins bien rémunérés pour faire notre travail, » affirme Kent Cluff, président du syndicat.

La FEESP-CSN représente plus de 30 000 membres dans 33 commissions scolaires, près de 6 000 membres dans 34 cégeps, et environ 640 membres à l’Université Concordia, notamment les agentes de bureau, les concierges, les éducatrices en service de garde, les techniciennes en éducation spécialisées, les techniciens en informatique, les techniciens en travaux pratiques, les préposées aux élèves handicapées et les secrétaires d’école et de gestion.

Plus globalement, elle regroupe 425 syndicats affiliés, représentant plus de 60 000 syndiqué-es travaillant dans les secteurs public et parapublic.

Renseignements:

Daniel Pierre-Roy, Communications – Secteur public CSN, Cellulaire : 514 588-6516