Appuyons le syndicat des travailleuses et travailleurs de la Ville de Mont-Tremblant (CSN) afin de maintenir des emplois locaux de qualité

La Ville de Mont-Tremblant procédera, sous peu, à des avis de consultation pour remplacer le service de police municipal par celui de la Sûreté du Québec. Pour les employés de cette ville, cela représente une perte de 15 emplois. Plusieurs de ces familles habitent Mont-Tremblant et participent à l’économie locale. Les emplois de qualité dans cette région sont essentiels. Le service de police s’occupe énormément du volet communautaire, de la sensibilisation auprès des jeunes dans les écoles, d’activités parascolaires, du hockey mineur, etc. Le service de police de Mont-Tremblant fait partie de la communauté, connaissant cette région sa culture au bout de leurs doigts. Les policières et policiers jouissent d’une belle proximité auprès des citoyennes et des citoyens de cette ville. La perte d’expertise de proximité en situation d’urgence de personnes connaissant bien le milieu est aussi à considérer. À cet effet, nous vous demandons de prendre connaissance de la lettre ouverte de M. Hubert Chicoine au https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=10156177941492003&id=713082002

Comme personnes citoyennes, il est important de participer à la séance du conseil municipal du 15 octobre 2019 pour vous faire entendre et aux consultations publiques des 1er et 2 novembre prochains qui se tiendront à la salle du Conseil de ville (située au 1145, rue de Saint-Jovite à Mont-Tremblant)

Vous pourrez également participer aux consultations publiques qui se tiendront à la salle du Conseil de ville (située au 1145, rue de Saint-Jovite à Mont-Tremblant) à ces dates :

  • Vendredi 1er novembre à 19 h
  • Samedi 2 novembre à 10 h

Solidarité avec le syndicat des travailleuses et travailleurs de la Ville de Mont-Tremblant (CSN).

 

Inverser le fardeau de la preuve

Réunis dans le cadre d’un colloque, une centaine de représentants de syndicats affiliés à la CSN demandent au ministre du Travail, Jean Boulet, de profiter de sa réforme de la santé et de la sécurité du travail pour inverser le fardeau de la preuve des accidentés du travail ayant vécu un choc post-traumatique.

Réunis dans le cadre d’un colloque portant sur les chocs post-traumatiques, une centaine de représentantes et de représentants de syndicats affiliés à la CSN demandent au ministre du Travail, Jean Boulet, d’inverser le fardeau de la preuve des accidentés du travail ayant vécu un choc post-traumatique. Le colloque rassemble principalement des syndicats représentant des agents de la paix et correctionnels, des constables et des travailleurs paramédicaux.

« Le ministre Boulet s’est engagé à déposer un projet de loi visant à moderniser la Loi sur la santé et la sécurité du travail ainsi que la Loi sur les accidents de travail et les maladies professionnelles, rappelle Jean Lacharité, vice-président de la CSN. Alors que ces lois n’ont pas été revues depuis 1979, nous attendons cette réforme avec impatience. »

Jean Lacharité explique les difficultés que vivent actuellement les travailleuses et les travailleurs ayant vécu un choc post-traumatique. « Actuellement, il incombe au salarié de faire la preuve que sa maladie professionnelle est la conséquence directe du choc post-traumatique qu’il a vécu. Tant que cette démonstration n’est pas acceptée par la Commission des normes, de l’équité et de la santé et la sécurité au travail (CNESST), le salarié ne peut toucher d’indemnités financières. C’est un non-sens des plus absurdes : ces hommes et ces femmes tombent dans la dépression, sont aux prises avec une panoplie de problèmes psychologiques et on leur impose de s’engager dans une longue procédure juridique pour faire valoir leurs droits, tout en les privant de revenus. »

« En inversant le fardeau de la preuve, le travailleur ou la travailleuse victime d’un choc post-traumatique pourrait recevoir ses indemnités dès le départ. Il reviendra à l’employeur de démontrer que la maladie psychologique n’a pas été causée par l’accident de travail. Cette solution nous paraît non seulement beaucoup plus juste pour les travailleuses et les travailleurs, mais surtout plus humaine pour ceux et celles qui vivent ce type de drame des plus difficiles à traverser », affirme André Lajoie, secrétaire général de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN).

Dans le cadre de la réforme des législations en matière de santé et de sécurité, la CSN porte notamment les revendications suivantes :

  • étendre les mécanismes de prévention à l’ensemble des milieux de travail, et non plus seulement à certains groupes prioritaires ;
  • maintenir le programme de maternité sans danger, afin d’assurer un milieu de travail sécuritaire pour la femme enceinte et son enfant (à naître ou allaité) ;
  • faciliter l’admissibilité des lésions professionnelles. L’actualisation de la loi doit donc inclure les maladies à caractère psychologique ;
  • Déjudiciariser le régime d’indemnisation, notamment par la révision du système de financement et l’abolition du bureau d’évaluation médicale.
Pour information
François L’Écuyer Directeur des communications de la CSN
Cellulaire : 514 949-8973

Pétition – Intervention dans la gestion municipale à Saint-Élie-de-Caxton

À la suite à de nombreux événements à Saint-Élie-De-Caxton qui viennent ternir le climat de travail et maintenir un climat malsain, nous vous demandons d’appuyer fortement le syndicat de cette municipalité en signant cette pétition de l’Assemblée nationale. La pétition est pour demander une intervention du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation afin que la fin du mandat du maire actuel de Saint-Élie-de-Caxton, s’il ne peut être relevé de ses fonctions, se fasse sous la supervision du ministère. Pour signer la pétition : https://www.assnat.qc.ca/fr/exprimez-votre-opinion/petition/Petition-8059/index.html

 

La transformation des commissions scolaires entrainent de nombreux risques, selon la CSN

« Les enfants en difficulté d’apprentissage ont besoin de plus de services, pas d’un brassage de structures », ajoute Nathalie Arguin, présidente de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN).

Redonner plus de pouvoir aux écoles et au ministère de l’Éducation pour en enlever au niveau régional créera des déséquilibres importants, estime la CSN. Certaines écoles pourraient mieux tirer leur épingle du jeu que d’autres, ce qui accentuerait les iniquités dans le réseau scolaire.

« Qui va s’assurer que les écoles de tous les villages et de tous les quartiers ne souffrent pas d’un manque d’équité ?, demande Jacques Létourneau, président de la CSN. Il y a un risque réel  d’accentuer les disparités entre les écoles par des mesures qui ne tiendraient pas compte des particularités régionales. On pourrait pénaliser certaines écoles, en particulier dans les zones les plus défavorisées. »

« Les enfants en difficulté d’apprentissage ont besoin de plus de services, pas d’un brassage de structures », ajoute Nathalie Arguin, présidente de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN).

Si le ministère souhaite éviter les trop grandes disparités en imposant des normes à partir de Québec, il faudra trouver un moyen pour que les écoles rendent des comptes sans générer un trop lourd fardeau administratif. « Est-ce que le ministère a tenu compte du fait que sa réforme pourrait avoir un impact sur les services administratifs et a prévu les ressources nécessaires pour ces nouveaux défis ? », s’interroge Annie Charland, présidente du secteur scolaire de la FEESP-CSN. Cette dernière estime aussi essentiel que la voix du personnel de soutien soit entendue pour éviter des perturbations inutiles, notamment dans les services aux élèves.

Centralisation

Par ailleurs, la CSN souligne que le ministère de l’Éducation a déjà repris une partie du contrôle sur les décisions de construction ou d’agrandissement d’écoles, un budget de 2,3 G$ pour l’année en cours. « Comment s’assurer d’une réelle décentralisation si les décisions importantes se prennent à Québec », s’inquiète Jacques Létourneau.

Enjeux pour le personnel de soutien

« Il est encore temps d’éviter les effets négatifs qui pourraient accompagner la réforme des commissions scolaires en étant à l’écoute de tous les acteurs du réseau, y compris le personnel de soutien. Nous sommes disponibles pour donner le point de vue des employé-es qui font que les écoles fonctionnent jour après jour et nous souhaitons participer à la commission parlementaire portant sur le projet de loi », conclut Jacques Létourneau.

La CSN prendra le temps d’analyser le projet de loi en profondeur et interviendra plus tard sur les éléments qui ne sont pas abordés ici.