Les syndiqué-es de l’Université Concordia manifestent en appui aux employé-es des bibliothèques en grève

Les membres du syndicat, dont le contrat de travail est expiré depuis presque deux ans et demi, font la grève pour la deuxième fois en moins d’un mois.

Les membres de plusieurs syndicats de l’Université Concordia se sont rassemblés sur la place Norman-Bethune mercredi pour démontrer leur soutien aux membres du Syndicat des employé-es des bibliothèques de l’Université Concordia (FEESP–CSN), qui ont fait la grève sur l’heure du dîner.

« Les négociations sont au point mort depuis le début de l’année, affirme le président du syndicat, Kent Cluff. On espère que ça va débloquer maintenant que la direction peut constater que toute la communauté de Concordia est derrière nous. »

« Je suis vraiment fière de voir tous ces gens qui se sont déplacés ici pour soutenir leurs camarades, s’est réjouie la vice-présidente de la CSN, Véronique de Sève. On voit encore une fois à quel point on se serre les coudes dans la grande famille de la CSN. »

C’est la deuxième fois en moins d’un mois que les employé-es des bibliothèques, dont le contrat de travail est expiré depuis presque deux ans et demi, font la grève. Ils avaient voté en faveur d’un mandat de grève de huit heures et de la création d’un fonds de soutien financier pour les grévistes en novembre dernier lors d’une assemblée générale.

« Ce n’est jamais facile quand une négociation s’étire sur une aussi longue période, explique Bertrand Guibord, secrétaire général du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN). La solidarité est cruciale dans ces moments, car c’est souvent ce qui donne le courage de continuer à se battre. Il faut que les membres sachent qu’ils ont l’appui des autres syndicats de l’université et de la CSN. »

« Ça fait un an que les négociations stagnent en raison de l’entêtement de l’employeur, rappelle le vice-président et trésorier de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN), Jean-Pierre Bourgault. Il est temps que l’employeur mette de l’eau dans son vin et démontre une réelle envie d’en venir à un accord. »