Entente de principe chez Autobus Gérald Séguin

La grève qui était prévue le 28 mars est donc annulée.

À la suite d’une séance de négociation tenue aujourd’hui, une entente de principe est intervenue entre le Syndicat des travailleuses et travailleurs du transport scolaire Gérald Séguin–CSN et l’employeur. Celle-ci sera bientôt présentée en assemblée générale afin que les membres se prononcent sur son contenu. La grève qui était prévue le 28 mars est donc annulée.

Aucune entrevue ne sera accordée d’ici la tenue de l’assemblée générale.

À propos

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs du transport scolaire Gérald Séguin–CSN regroupe environ 120 personnes qui sont affiliées à la Fédération des employées et employés de services publics–CSN (FEESP–CSN).

La SAQ doit revenir sur sa décision de fermer sa succursale de Plaza Laval au cœur de Sainte-Foy

À l’heure où l’on veut encourager les transports actifs, la vitalité commerciale locale et le vivre ensemble, fermer la SAQ est une très mauvaise idée.

Le Syndicat des employé(e)s de magasins et de bureaux de la SAQ (SEMB-SAQ–CSN) a annoncé le dépôt imminent d’une pétition de 2 000 noms pour dénoncer la fermeture programmée de la succursale de la SAQ du Centre commercial Plaza Laval, au cœur de Sainte-Foy. Accompagné de représentants du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN) et du député de Taschereau, Étienne Grandmont, le syndicat exhorte la SAQ de revenir sur sa décision.

« Lorsque la direction régionale de la SAQ a fait connaitre son intention de fermer sa succursale de Plaza Laval, notre délégué régional s’est immédiatement mis en action », raconte Alexandre Bolduc, vice-président à la mobilisation, à la vie syndicale et à l’information du SEMB-SAQ–CSN, « il a informé la communauté et lancé une pétition citoyenne qui a récolté à ce jour plus de 2 000 noms. » Le syndicat compte d’ailleurs déposer cette pétition au conseil d’administration de la SAQ dans les prochains jours.

Le syndicat s’explique mal cette décision de la SAQ. « Les chiffres que nous avons ne nous semblent pas justifier une fermeture précipitée », explique Alexandre Bolduc, « le chiffre d’affaires de cette succursale était de 3 300 000 $ l’an dernier, malgré les circonstances particulières que nous avons vécues à cause de la pandémie. On est loin d’un commerce en difficulté ! » Cette succursale de la SAQ est ouverte depuis plus de 30 ans, c’est l’un des plus vieux commerces du coin, ce serait une erreur de la fermer. De plus, le syndicat souligne que la SQDC, une société sœur de la SAQ, vient tout juste d’ouvrir une succursale au même endroit il y a environ deux ans, ce qui n’est pas très cohérent.

Pour François Proulx-Duperré, secrétaire général du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN), la SAQ a des responsabilités particulières à titre de société d’État et de monopole public. « La SAQ se doit d’offrir un certain niveau de service à la population sur l’ensemble du territoire », estime François Proulx-Duperré, « le quartier est vieillissant, c’est important de garder des services de proximité, ce n’est pas vrai que tout le monde peut faire le virage vers le commerce électronique ou se déplacer toujours plus loin pour faire ses emplettes. »

Même si la fermeture est programmée pour le 25 mars, les organisations syndicales estiment qu’il est encore temps d’agir. « Nous avions vécu un scénario similaire en 2016 avec la succursale Campanile dont on avait annoncé la fermeture », rappelle François Proulx-Duperré, « la levée de boucliers syndicale et citoyenne avait fait reculer la SAQ et c’est ce que nous avons l’intention de faire à nouveau. »

Appui politique
Étienne Grandmont, député de Taschereau et porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière de développement économique régional, s’élève également contre la fermeture annoncée. « À l’heure où l’on veut encourager les transports actifs, la vitalité commerciale locale et le vivre ensemble, fermer la SAQ est une très mauvaise idée », estime le député, « les artères commerciales et les petits centres d’achats comme Plaza Laval jouent ce rôle dans des communautés comme le Plateau de Sainte-Foy, un secteur qui se renouvelle et qui se densifie. Fermer la SAQ, qui attire de nombreux clients et clientes, viendrait miner tous les efforts qui sont actuellement déployés pour dynamiser le Plateau. »

Le député de Taschereau s’est engagé à porter la voix des opposantes et des opposants à la décision de la SAQ. « Plus de 2 000 citoyennes et citoyens ont signé la pétition, c’est énorme pour un enjeu local comme ça », estime-t-il, « ces gens-là ont le droit d’être entendus. » Le député compte faire les représentations politiques nécessaires pour tenter de faire renverser la décision.

Le syndicat des chauffeurs d’autobus scolaires Matanais manifeste devant le Centre de services scolaire des Monts-et-Marées

Ces personnes ont elles aussi le droit à un bon salaire et à de bonnes conditions de travail – Pauline Bélanger

Ce 21 mars au matin, les membres de l’Association des chauffeurs d’autobus scolaires Matanais Inc.–CSN ont manifesté devant les bureaux du Centre de services scolaire des Monts-et-Marées.

« Nous revendiquons toujours le même salaire pour toutes et tous, selon le nombre de circuits que nous effectuons. Nous demandons également une augmentation du nombre de journées de maladie. Pour nous, la balle est dans le camp de l’employeur », souligne Maryse Boulay, porte-parole du syndicat.

« La détermination des gens est exceptionnelle », ajoute Pauline Bélanger, présidente par intérim du Conseil central du Bas-Saint-Laurent–CSN. « La partie patronale ne doit pas prendre à la légère ce conflit de travail. L’employeur ne pense quand même pas qu’on va le laisser s’enrichir sur le dos des travailleuses et des travailleurs. Ces personnes ont elles aussi le droit à un bon salaire et à de bonnes conditions de travail. »

Rappelons que le syndicat a déclenché un arrêt de travail le lundi 13 mars dernier.

« Le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, est lui-même intervenu le 1er février dernier afin d’appuyer nos revendications actuelles dans le transport scolaire en soulignant que les chauffeurs doivent avoir leur juste part », ajoute Daniel Lajeunesse, secrétaire du secteur du transport scolaire de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).

« Lors de leurs récentes négociations avec le gouvernement, les transporteurs scolaires ont reçu des bonifications importantes de l’ordre de 15 à 30 % de leurs contrats, ce qui leur donne une nouvelle capacité de bien payer leurs conductrices et leurs conducteurs. Notre secteur vit toujours avec de graves problèmes d’attraction et de rétention, ce qui menace toujours le service de transport aux élèves que nous offrons tous les jours. Pour nous, il est temps que ça cesse et la seule solution, c’est de verser de bons salaires qui attireront des travailleuses et des travailleurs dans notre secteur », conclut Stéphanie Gratton, vice-présidente de la FEESP–CSN.

À propos

Sans contrat de travail depuis le 30 juin 2022, l’Association des chauffeurs d’autobus scolaires Matanais Inc. regroupe 31 membres affiliés à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).

Déclenchement de la grève chez Autobus de l’Énergie

C’est assez élémentaire, on doit être deux parties pour négocier – Michel Paquin

Ce matin, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs du transport scolaire de l’Énergie–CSN ont déclenché la grève à la suite d’une impasse imposée vendredi dernier par l’employeur. Le syndicat avait annoncé son intention le 8 mars dernier en envoyant son avis de grève en vertu de leur mandat d’une banque de 14 jours adopté à 100 % en assemblée générale le 1er février dernier.

« C’est assez élémentaire, on doit être deux parties pour négocier. Quand un employeur refuse de déposer une contre-proposition, que les salarié-es ne reçoivent aucune garantie que leur maigre pouvoir d’achat sera maintenu en pleine période d’inflation et qu’à la fin d’une rencontre, la partie patronale remet aussi en question la seule date de négociation restante à l’agenda, on comprend que la volonté de négocier n’est pas du tout au rendez-vous », déclare Michel Paquin, président du syndicat.

« Il faut comprendre que l’employeur possède deux entreprises qui sont syndiquées avec la CSN et que la convention collective de l’autre entreprise arrive à échéance l’été prochain. Il souhaite donc reporter la présente négociation. Or, les salarié-es d’Autobus de l’Énergie sont actuellement dans le processus de négociation, les pourparlers ont débuté et, en ce sens, les parties sont obligées de travailler de bonne foi pour en arriver à une entente. J’invite donc la partie patronale à y mettre du sien pour que ce conflit se règle, et ce, dès que possible », souligne Paul Lavergne, président du Conseil central du Cœur du Québec–CSN.

« Lors de leurs récentes négociations avec le gouvernement, les transporteurs scolaires ont reçu des bonifications significatives de l’ordre de 15 à 30 % de leurs contrats, ce qui leur donne une nouvelle capacité de bien payer leurs conductrices et leurs conducteurs. Notre secteur vit toujours avec de graves problèmes d’attraction et de rétention de la main-d’œuvre, ce qui menace toujours le service de transport aux élèves que nous offrons tous les jours. Pour nous, il est temps que ça cesse et la seule solution, c’est de verser de bons salaires qui attireront des travailleuses et des travailleurs dans notre secteur », conclut Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

À propos

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs du transport scolaire de l’Énergie–CSN rassemble 15 membres et est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).