Lorsque l’employeur décide de quitter la table après 1 heure 17 minutes, c’est un manque de respect non seulement envers l’ensemble des employé-es municipaux, mais également envers le médiateur.
Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de la Ville de Mont-Tremblant–CSN annonce aujourd’hui qu’il tiendra deux journées de grève les 4 et 5 avril prochains.
« Nous avons démontré à plusieurs reprises notre bonne volonté à vouloir avancer dans le processus de négociation. Lorsque l’employeur décide de quitter la table après 1 heure 17 minutes, c’est un manque de respect non seulement envers l’ensemble des employé-es municipaux, mais également envers le médiateur, d’ailleurs venu à leur demande », a déclaré le président du syndicat, Kuang Selao. Aux yeux du syndicat, les actions du directeur des ressources humaines et de la directrice générale démontrent tant leur amateurisme que leur méconnaissance du processus de négociation.
Malgré l’ouverture de la part du syndicat, qui a décidé, il y a quelques semaines, de procéder à un report de la grève, on se bute à une administration qui n’est même pas capable de se présenter à l’heure à la table de négociation. « Les travailleuses et travailleurs de la Ville de Mont-Tremblant pourront compter sur l’appui de la CSN lors de ces deux journées de grève et celles à venir. Nous ne les laisserons pas tomber ! », s’est exclamée Chantal Maillé, présidente du Conseil central des syndicats nationaux des Laurentides (CCSNL–CSN).
M. Selao rappelle qu’il n’y a eu aucune augmentation salariale dans les trois dernières années et que le syndicat continuera de se battre contre la modification de l’horaire, l’abolition de l’horaire d’été et les modifications substantielles à l’échelle salariale que le directeur des ressources humaines, Daniel Hébert, cherche à introduire. Rappelons que lors de la négociation, la Ville de Mont-Tremblant a présenté au syndicat une proposition visant à revoir complètement sa grille salariale pour l’ensemble des employé-es. « Depuis l’entrée en poste de M. Hébert, le climat de travail s’est détérioré à vitesse grand V. Il est impératif pour l’ensemble des cols bleus et cols blancs de sortir de cette impasse », a rajouté le président du syndicat.
Réunis en assemblée générale le 3 décembre dernier, les employé-es du STT de la Ville de Mont-Tremblant se sont dotés d’une banque de six jours de grève à utiliser au moment jugé opportun. Sans convention collective depuis plus de deux ans, le syndicat tient à réitérer son désir de poursuivre les négociations et invite la Ville de Mont-Tremblant à démontrer sa volonté de parvenir à une entente.