Les pompiers rejettent les offres de la Ville de Rivière-du-Loup

Réunis en assemblée générale mercredi soir, c’est à l’unanimité que les membres du syndicat ont rejeté à scrutin secret les dernières offres de la Ville de Rivière-du-Loup.

La Ville ayant qualifié ses offres de globales et non de finales, le syndicat a, en début d’après-midi, offert de faire un « blitz » de négociation afin d’en arriver à un règlement sans moyen de pression.

Au moment d’écrire ces lignes, le syndicat était toujours en attente d’une réponse de la partie patronale.

Dans les circonstances, le syndicat ne fera aucun autre commentaire pour le moment.

À propos

Le Syndicat des pompiers de la ville de Rivière-du-Loup (CSN) est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics – CSN, qui compte plus de 425 syndicats représentant environ 60 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics. Le Conseil central du Bas-Saint-Laurent – CSN regroupe plus de 8 500 membres des secteurs public et privé.

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Des demandes concrètes pour répondre aux immenses besoins

Avec la détérioration des conditions de travail et les faibles hausses salariales des deux dernières décennies, le secteur public est maintenant très peu attractif pour les personnes qui arrivent sur le marché de l’emploi.

Des réseaux publics désorganisés, une main-d’œuvre qui se fait rare et des travailleuses et des travailleurs à bout de souffle; c’est dans ce contexte difficile, où il est urgent d’agir, que la CSN lance une vaste opération de consultation de ses membres pour déterminer les demandes à déposer au gouvernement du Québec pour la prochaine ronde de négociation. Les conventions collectives arrivant à échéance le 31 mars 2020, quelque 150 000 membres CSN du secteur public seront appelés, au cours des prochains mois, à se prononcer en assemblée générale sur diverses propositions, notamment sur les conditions de travail et de pratique et sur les salaires. Ils devront aussi évaluer si le projet qui leur est soumis répond aux besoins criants des femmes et des hommes qui s’occupent chaque jour de la population québécoise.

Des milieux de travail en crise
« Ça fait des années qu’on le répète, les travailleuses et les travailleurs des réseaux de la santé et des services sociaux, de l’éducation et des organismes gouvernementaux font face à une surcharge de travail importante et se retrouvent trop souvent en situation de précarité, affirme Caroline Senneville, vice-présidente de la CSN. La situation est difficile depuis longtemps, mais elle s’est aggravée avec les compressions massives et le sous-financement chronique des années de gouvernance libérale. La CAQ dit vouloir faire les choses autrement; M. Legault ne devra donc pas s’étonner de retrouver des revendications pour des investissements majeurs pour améliorer la qualité et l’accessibilité des services publics. »

Les conditions de travail et de pratique se négociant essentiellement aux tables sectorielles, les investissements demandés devront permettre de dégager des marges financières importantes pour permettre aux différents secteurs de convenir des solutions à mettre en place pour régler les nombreuses problématiques dans les milieux de travail. « C’est souvent au détriment de leur santé que les travailleuses et les travailleurs ont réussi à maintenir des services de qualité pour la population. Ça ne peut plus durer. »

Des salaires insuffisants et non compétitifs
« On sera aussi en demande sur les salaires, ajoute Mme Senneville. Au fil des conventions collectives, certaines fois négociées, d’autres fois décrétées, les hausses salariales de nos membres ont presque toujours été inférieures à l’augmentation du coût de la vie. N’ayons pas peur des mots, le personnel des réseaux de la santé et des services sociaux, de l’éducation et des organismes gouvernementaux s’est appauvri. » Pour contrer tout éventuel appauvrissement, la demande salariale soumise aux membres propose l’introduction aux conventions collectives d’une clause de protection du pouvoir d’achat, assurant l’indexation annuelle des salaires à l’inflation.

Avec la détérioration des conditions de travail et les faibles hausses salariales des deux dernières décennies, le secteur public est maintenant très peu attractif pour les personnes qui arrivent sur le marché de l’emploi. « Dans le contexte actuel de rareté de la main-d’œuvre, cette situation est extrêmement préoccupante. C’est pourquoi nous proposons d’augmenter tous les salaires de 3 $ l’heure, et ce, dès la première année. Tout en ayant un effet positif important pour toutes et tous, ce montant fixe aurait un impact majeur pour les personnes qui œuvrent dans les emplois les moins bien payés », poursuit Mme Senneville. Actuellement, plus de 125 000 travailleuses et travailleurs, soit près du tiers des effectifs du secteur public, gagnent moins de 25 $ l’heure.

Pour chacune des deux années subséquentes, la demande salariale soumise aux membres propose une augmentation de 3 %. « Les prévisions pour les hausses salariales à l’extérieur du secteur public se situent autour de 2,5 %. La proposition soumise permettrait un rattrapage par rapport à l’ensemble des salariés québécois qui, rappelons-le, gagne en moyenne 6,6 % de plus, en rémunération globale, que les salarié-es du secteur public. »

Régime de retraite et investissement responsable
« Nous voulons aussi entendre ce que les membres ont à dire sur leur régime de retraite. Nous avons certaines demandes à proposer, dont une qui est en droite ligne avec la préoccupation grandissante de la population sur la question environnementale. Nous proposons de revendiquer que la Caisse de dépôt et placement du Québec, qui gère le régime de retraite des travailleuses et travailleurs du secteur public, procède à un désinvestissement des énergies fossiles dans un délai de cinq ans », conclut Caroline Senneville.

D’autres demandes, notamment sur les assurances collectives, seront également soumises au débat dans les assemblées générales. À l’automne, les fédérations du secteur public de la CSN se réuniront à nouveau et feront le point afin de déterminer ce qui sera officiellement déposé au gouvernement du Québec, en vue de la prochaine ronde de négociation.

Pour information

Katerine Desgroseilliers katerine.desgroseilliers@csn.qc.ca 514 265-4250

Les personnes LGBT+ demandent la pleine égalité

Malgré les avancées significatives pour les droits des personnes LGBT+, un long chemin reste à parcourir avant que la pleine acceptation sociale des personnes LGBT+ ne soit acquise.

La Confédération des syndicats nationaux (CSN) tient à souligner aujourd’hui la journée internationale contre l’homophobie et la transphobie. Pour l’occasion, la CSN déploiera un drapeau arc-en-ciel devant son édifice situé sur l’avenue de Lorimier, soulignant ainsi son appui maintes fois démontré aux luttes des personnes LGBT+.

La CSN est d’avis que les syndicats ont un rôle majeur à jouer pour lutter contre l’homophobie et la transphobie dans les milieux de travail. Malgré les avancées significatives pour les droits des personnes LGBT+, un long chemin reste à parcourir avant que la pleine acceptation sociale des personnes LGBT+ ne soit acquise.

À l’occasion des congrès des conseils centraux, organisations régionales de la CSN, le comité national LGBT+ de la confédération sillonne le Québec depuis déjà quelques semaines afin de sensibiliser les membres des syndicats aux enjeux des personnes LGBT+ dans les milieux de travail. Plusieurs centaines de personnes ont été rencontrées à cette occasion.

La CSN a également produit un guide d’animation sur la diversité sexuelle et de genre intitulé Ni plus ni moins, comme tout le monde !. Celui-ci représente une ressource syndicale qui permet d’agir collectivement contre la discrimination au travail dont sont trop souvent victimes les personnes LGBT+. Pour consulter le guide : https://www.csn.qc.ca/2017-06-01_lgbt_publication_csn/

La journée internationale contre l’homophobie et la transphobie commémore la décision prise par l’Organisation mondiale de la santé le 17 mai 1990 de retirer l’homosexualité de la liste des maladies psychologiques.

La CSN salue la décision du ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux

Se priver d’employé-es déjà formés alors que nous sommes dans un contexte de pénurie et de rareté de main-d’œuvre, c’est un non-sens.

La CSN se réjouit des amendements proposés au projet de loi 2 qui permettront « de manière transitoire aux préposé-es de la Société québécoise du cannabis (SQDC) qui sont actuellement âgés de 18, 19 ou 20 ans d’accéder aux points de vente pour qu’ils puissent préserver leur emploi. »

« Nous sommes soulagés de voir que le ministre est revenu sur sa décision. Se priver d’employé-es déjà formés alors que nous sommes dans un contexte de pénurie et de rareté de main-d’œuvre, c’est un non-sens », a déclaré Nathalie Arguin, présidente de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN). « Nous mettons de la pression sur le gouvernement depuis plusieurs mois sur cette question. Alors que nous sommes à l’aube de la première négociation de la convention collective pour les travailleuses et travailleurs de la SQDC, il va sans dire qu’ils pourront encore une fois compter non seulement sur l’expérience du SEMB-SAQ, mais également sur l’ensemble de la CSN pour les supporter », a rajouté Katia Lelièvre, présidente du Syndicat des employé-es de magasins et de bureaux de la Société des alcools du Québec (SEMB-SAQ–CSN)

Avec Mascouche, Trois-Rivières et deux autres à Montréal (Peel et Marché Central), la CSN représente désormais une majorité des succursales syndiquées de la SQDC. Après avoir tenu des assemblées générales pour consulter l’ensemble des membres qu’il représente, le syndicat a envoyé des avis de négociation pour l’ensemble des succursales la semaine dernière.

 

Camille Godbout
Service des communications de la CSN
514 809-7940

Les employé-es des autobus La Diligence renouvellent leur convention collective

Dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre, les employeurs semblent avoir de la difficulté à comprendre que l’heure n’est pas aux reculs, mais à la bonification des conditions de travail

Réunis en assemblée générale, les membres du Syndicat des travailleurs et travailleuses des Autobus La Diligence de Sainte-Adèle (CSN), du Syndicat des travailleurs et travailleuses des Autobus La Diligence de Sainte-Marguerite (CSN) et du Syndicat des travailleurs et travailleuses des Autobus La Diligence de Sainte-Agathe (CSN) se sont prononcés à 93 % en faveur des termes de leur nouvelle convention collective.

D’une durée de 3 ans, du 1er juillet 2017 au 1er juillet 2020, le nouveau contrat de travail de ces syndiqué-es, membres d’un syndicat affilié à la CSN, prévoit des augmentations de salaire totalisant jusqu’à 6,75 % pour les trois années. À la fin de la convention collective, le salaire horaire des chauffeurs d’autobus atteindra 20,82 $ de l’heure.

En outre, les salarié-es ont défendu et maintenu leurs acquis. À titre d’exemple, les chauffeurs continueront de bénéficier d’une banque monnayable de dix journées de maladie, d’une garantie hebdomadaire de salaire équivalant à 41 semaines, d’un mode avantageux de rémunération des circuits. Enfin, des gains ont également été faits en termes de rémunération des voyages nolisés, le tarif pour le nettoyage des autobus et les modalités de prise des congés sans traitement.

Une négociation longue appuyée par la mobilisation des membres

Selon Madame Gisèle Breton, présidente du STT des Autobus La Diligence de Sainte-Adèle (CSN), « l’employeur était agressif et a fait de très nombreuses demandes de reculs. Nous nous expliquons mal cette stratégie. Dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre, les employeurs semblent avoir de la difficulté à comprendre que l’heure n’est pas aux reculs, mais à la bonification des conditions de travail. Encore une fois, c’est grâce à la mobilisation des membres et à l’annonce d’une menace de grève que nous avons pu faire des gains. »

« Malgré le fait que la convention collective des Autobus de la Diligence soit un modèle dans le secteur, notre métier de chauffeur est encore mal reconnu », souligne Madame Nathalie Lafleur, présidente du STT des Autobus La Diligence de Sainte-Agathe (CSN). « Nous faisons un travail essentiel, nous ne transportons pas du gravier ou des vidanges, mais bien des enfants. Ça demande du tact, on doit respecter les règles de la sécurité routière en plus de faire de la discipline et des interventions auprès des enfants. »

Le syndicat se prépare déjà pour une prochaine ronde de négociation qui se tiendra à l’échéance de la convention en 2020. « Malgré le fait que nous venons de signer, nous préparons déjà nos demandes en vue de la prochaine négociation. Nous espérons que l’employeur a pris acte de la détermination de nos membres », souligne Gisèle Breton.

Le Syndicat des travailleurs et travailleuses des Autobus La Diligence – Sainte-Adèle (CSN), le Syndicat des travailleurs et travailleuses des Autobus La Diligence – Sainte-Marguerite (CSN) et le Syndicat des travailleurs et travailleuses des Autobus La Diligence – Sainte-Agathe représentent près de 75 chauffeurs d’autobus scolaire. Ils sont affiliés au Conseil central des Laurentides (CSN), à la Fédération des employées et employés de services publics – CSN ainsi qu’à la Confédération des syndicats nationaux.

 

Pour information

Abdel Hamdi
Conseiller syndical 514 895-1326