Les travailleuses et les travailleurs du Syndicat du transport de Montréal (STM-CSN) tiennent à préciser qu’il y avait bel et bien 577 autobus en attente de réparation aujourd’hui et que ce chiffre a atteint 606 la semaine dernière, soit l’équivalent de 200 heures de coupures de service ce jour-là sur des lignes en particulier.
La STM n’a pas besoin de sa flotte complète pour assurer le service normal, mais il manquait tout de même 154 autobus ce matin pour atteindre ce seuil minimum de 1425 véhicules requis pour assurer un service complet sur l’ensemble des lignes d’autobus. Une gestion plus prudente devrait toutefois prévoir au moins quelques dizaines d’autobus de plus que ce seuil minimum pour parer aux imprévus mécaniques ou en cas de climat difficile. Il manque donc plus de 154 autobus pour se retrouver dans une situation plus confortable qui n’engendrait pas de coupure d’heures de service.
« Notre prise de position d’hier ne visait aucunement à nuire à la STM, mais bien à informer la population d’une crise qui affecte la fréquence des autobus et cause des retards et des désagréments lorsque les autobus en service sont davantage bondés », a précisé Gleason Frenette, président du STM-CSN, qui rappelle que 2484 travailleuses et travailleurs comptent sur la STM pour subvenir aux besoins de leurs familles.
Le STM-CSN se réjouit par ailleurs de l’agrandissement prévu des garages et de l’ajout de nouveaux autobus qui ont été annoncés pour les mois à venir. « Il faut toutefois corriger certains problèmes, dont le système informatique et la fiabilité des autobus, si on veut que tout roule bien à l’avenir », ajoute Gleason Frenette.
Renseignements: Thierry Larivière, 514-966-4380, thierry.lariviere@csn.qc.ca