D’une durée de 6 ans, le contrat de travail prévoit des augmentations de salaire totalisant 14 %.
Réunis en assemblée générale le jeudi 20 février, les travailleuses et travailleurs de la ville de Percé se sont prononcés à 89 % en faveur des termes de leur nouvelle convention collective, venue à échéance le 31 décembre 2018. D’une durée de 6 ans, le contrat de travail de ces 34 syndiqué-es, membres d’un syndicat affilié à la FEESP-CSN, prévoit des augmentations de salaire totalisant 14 %.
Les salarié-es enregistrent également des gains notamment aux chapitres suivants : REER, congés sociaux, vacances et entente encadrant la période de déneigement hivernale. Ils voient la contribution de l’employeur au REER bonifiée, passant de 5 % à 6 % au cours de la période couvrant l’entente. De même, la part des membres est augmentée à 6 %. Également, une amélioration dans les relations de travail avec l’employeur et une amélioration de la gestion des mésententes de travail.
Aussi, les salarié-es ont obtenu des gains au chapitre des congés sociaux et des vacances. Les congés sociaux, pour des raisons familiales, ont été mis à jour pour refléter la réalité familiale d’aujourd’hui. Ils gagnent un congé mobile supplémentaire. Pour ce qui est des vacances, une septième semaine de vacances annuelles a été introduite à la convention. Quant aux relations de travail, un comité de relation de travail avec un minimum de rencontres annuelles est dorénavant inclus dans la convention collective. Une procédure visant le règlement rapide des mésententes de travail, en améliorant les discussions entre les parties, avant une judiciarisation des problématiques pouvant survenir.
« Bien que le processus de négociation ait été long, nous pensons avoir atteint nos objectifs de négociation en raison de la solidarité de nos membres. La décision prise en assemblée de voter des moyens de pression a fait débloquer les négociations. Nous avons obtenu des avancées concrètes qui amélioreront nos conditions de travail et de vie pour les prochaines années », affirme Jason Quirion, président du Syndicat des travailleuses et travailleurs de la ville de Percé.