En dépit de la crise qui continue de sévir, André Léonard garde le moral.
Lorsque les premières directives de santé publique ont été annoncées au Québec à la mi-mars en lien avec la pandémie de la COVID-19, tout le monde a été un peu pris de court. Pour André Léonard, président du syndicat des employé-es d’Énergir, la surprise a certes été grande, mais il n’a pas tardé à s’organiser, conjointement avec son exécutif et l’employeur, pour s’adapter à cette situation sans précédent.
« C’est sûr qu’au début, personne ne s’attendait à ça, avoue M. Léonard. Quand on annonce que le Québec se met sur pause pour plusieurs semaines, ça surprend! Mais comme Énergir est une entreprise qui fournit des services essentiels à la population, il a fallu se revirer de bord très rapidement pour faire face à la nouvelle réalité et informer nos membres des impacts de cette crise sur leur quotidien ».
Comme pour la majorité des entreprises, confinement oblige, plusieurs personnes ont été appelées à faire du télétravail, notamment celles œuvrant au service à la clientèle. D’autres employé-es, comme les soudeurs, les plombiers et les électriciens, demeurent disponibles sur appel en cas d’urgence.
« C’est clair que s’il faut réparer une fuite sur une de nos conduites ou que des travaux d’excavation nécessitent de localiser nos infrastructures, nos équipes vont se rendre sur place sur-le-champ pour faire le travail, tout en respectant les consignes de distanciation sociale et en portant le matériel de protection nécessaire comme des gants et des masques, poursuit André Léonard. On a même des travailleurs qui assurent une veille dans leur camion dans des endroits stratégiques de manière à être prêts à se rendre rapidement sur les lieux en cas d’urgence ».
En plus d’assurer un suivi quotidien auprès de ses membres, le syndicat et sa conseillère de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN) participent également aux réunions téléphoniques quotidiennes avec l’employeur qui permettent de faire le point sur la situation sur le terrain et de s’assurer que toutes les mesures de santé et de sécurité sont mises en place et surtout, respectées par les travailleuses et les travailleurs.
Mais en dépit de la crise qui continue de sévir, André Léonard garde le moral. « C’est certain que le quotidien de tout le monde a été affecté par cette situation hors du commun, mais le côté positif dans tout ça, c’est qu’il n’y a eu aucune mise à pied depuis le début de la crise et que tout le monde soit resté en santé. C’est l’essentiel pour nous », conclut-il.