D’abord et avant tout, MERCI à vous toutes et à vous tous, employé-es de soutien dans nos écoles, nos cégeps et nos universités, qui jouez un rôle de premier plan dans le cheminement éducatif des élèves et des étudiantes et étudiants.
Mais vous méritez bien plus que des mercis; vous méritez grandement qu’on souligne votre apport essentiel aux réseaux de l’éducation et de l’enseignement supérieur, non seulement aujourd’hui, mais tout au long de l’année. Alors que la négociation bat son plein, nous voulons profiter de cette Journée nationale du personnel de soutien en éducation pour sommer le gouvernement de reconnaître enfin, à sa juste valeur, le travail que vous accomplissez, jour après jour.
Une reconnaissance concrète, ça urge!
Trop souvent dans l’ombre, vous êtes pourtant, la plupart du temps, les premières et les dernières personnes qui interagissent avec les élèves et les étudiants au quotidien. Vous vous dévouez à créer les meilleures conditions d’apprentissage possibles pour toutes et tous et, malgré le caractère essentiel de votre présence dans les établissements d’enseignement, vous êtes parmi les moins bien rémunérés de l’ensemble des services publics. Pour comble d’insulte, les décideurs ne semblent pas vouloir changer les choses. Dans la négociation du secteur public, le gouvernement propose toujours des augmentations de 9 % sur cinq ans, alors que l’inflation a été de 6,7 %, uniquement pour l’année 2022. Avec de telles offres, à la fin de la convention proposée, le personnel de soutien des écoles et des cégeps se sera appauvri d’au moins 7,4 %. Et les choses ne s’annoncent guère mieux du côté de Concordia, alors que l’Université annonce des compressions et prépare le terrain pour déposer des offres qui, assurément, ne répondront pas à la hausse fulgurante du coût de la vie. C’est inacceptable!
Une pénurie qui fait de plus en plus mal
Vous savez mieux que quiconque que, cette année plus que jamais, le nombre de postes vacants explose dans les réseaux de l’éducation et de l’enseignement supérieur. Vous êtes également les mieux placés pour affirmer que, sans des améliorations notables aux conditions de travail et aux conditions salariales des employé-es de soutien, la pénurie perdurera et les conséquences sur la population étudiante et sur tout le personnel s’aggraveront. Avec les problèmes de recrutement et les nombreux départs d’employé-es d’expérience, les bris de service se multiplient et la surcharge de travail est terrible pour celles et ceux d’entre vous qui tiennent toujours le fort, courageusement. Il faut que ça change.
Nous nous battrons, ensemble, pour que le gouvernement et les universités reconnaissent enfin que votre présence fait toute la différence!
Frédéric Brun, président par intérim de la FEESP-CSN