Le Syndicat des employé-es de l’administration régionale Kativik (SEARK) a voté lundi soir, dans une proportion de 93 % en faveur de six jours de grève à utiliser au moment jugé opportun.
Après trois ans de négociations difficiles, les 200 employé-es du syndicat affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN) ont décidé qu’il était temps de monter d’un cran les moyens de pression contre un employeur qui refuse de tendre l’oreille.
« Les négociations ont été lentes et ardues dès le premier jour. Il est temps de démontrer notre solidarité et notre volonté ferme d’en venir à une entente négociée. Nous en avons plus qu’assez de discuter avec une direction qui ne veut rien entendre. L’Administration régionale Kativik (ARK) doit enlever ses œillères maintenant », lance Victor Mesher, président du SEARK.
Pourtant une entente de principe entre l’ARK et le SEARK est intervenue le 18 avril dernier. Mais dans les semaines qui ont suivi, un litige concernant le paiement rétroactif des salarié-es ayant quitté l’ARK a fait surface, mettant ainsi un terme à l’entente.
Services essentiels
Comme le SEARK est soumis à la Loi assurant le maintien des services essentiels, le syndicat devra négocier les conditions des services à maintenir avant de pouvoir se prévaloir d’une ou de plusieurs journées de grève.
« Nous avons l’intention d’agir promptement, nos membres et le comité de négociation sont en colère et nous sommes prêts à agir », conclut M. Mesher.