« C’est l’ensemble du mouvement syndical qui est en deuil aujourd’hui. »
C’est avec une profonde tristesse que la CSN a appris le décès, hier soir, de Norbert Rodrigue, ancien président de la CSN. Les membres du comité exécutif de la CSN tiennent à exprimer leurs plus sincères condoléances aux membres de sa famille, à ses proches ainsi qu’à tous les militants et militantes qui ont côtoyé ce grand leader du milieu syndical.
Natif de la Beauce, tour à tour bûcheron en Abitibi, travailleur de la construction et aide-technicien en radiologie, c’est à l’hôpital Sainte-Justine que Norbert Rodrigue amorcera son engagement syndical. Il deviendra président du syndicat de Sainte-Justine, puis de la Fédération des affaires sociales de la CSN, avant d’être élu vice-président de la CSN en 1972. À 35 ans, il deviendra le plus jeune président de la confédération, dont il assumera la présidence de 1976 à 1982.
« C’est l’ensemble du mouvement syndical qui est en deuil aujourd’hui, souligne le président de la CSN, Jacques Létourneau. Je tiens à saluer ce grand militant qui a multiplié les combats pour améliorer les conditions de travail dans le secteur de la santé et des services sociaux, à une époque où le Québec traversait de grandes transformations. Nous nous rappellerons encore longtemps de son implication au sein de la CSN, marquée par son courage, sa détermination à défendre les moins nantis et sa proximité avec les travailleuses et les travailleurs. Son engagement social s’est par ailleurs poursuivi après ses années de militantisme syndical, notamment en défendant la cause des personnes handicapées du Québec. »