Modifications à l’encadrement légal du cannabis

C’est inacceptable de voir une société d’État faire planer à des travailleuses et des travailleurs la menace de perdre leur emploi à cause de décisions législatives sur lesquelles ils n’ont aucune emprise, enchaîne Nathalie Arguin.

Pour la Confédération des syndicats nationaux, il est impératif que le gouvernement tienne compte de l’impact qu’aura sur les travailleuses et les travailleurs de la SQDC un éventuel relèvement de l’âge légal de 18 à 21 ans pour consommer du cannabis. La CSN, qui représente les salarié-es de deux succursales de la SQDC, déplore qu’aucun syndicat ne soit entendu en commission parlementaire sur ce projet de loi qui, dans l’état actuel, entraînerait des dizaines de mises à pied chez les employé-es de la SQDC qui ont moins de 21 ans.

« Ces travailleuses et ces travailleurs doivent être entendus. Leurs préoccupations doivent être prises en compte. Ce sont des gens qui ont choisi, de bonne foi, de faire carrière à la SQDC. Certains ont pu choisir de délaisser un autre emploi ou ont fait des choix de vie sans penser une seconde que, du jour au lendemain, un nouveau gouvernement viendrait déposer un projet de loi ayant pour effet de leur faire perdre leur emploi. J’en appelle au gouvernement de la CAQ pour qu’il change son fusil d’épaule et qu’il accepte d’entendre les salarié-es durant la commission parlementaire qui s’ouvrira la semaine prochaine », réclame la présidente de la Fédération des employé-es de services publics, Nathalie Arguin.

« C’est inacceptable de voir une société d’État faire planer à des travailleuses et des travailleurs la menace de perdre leur emploi à cause de décisions législatives sur lesquelles ils n’ont aucune emprise, enchaîne Nathalie Arguin. Quant à nous, tout projet de loi doit prendre cette situation en considération afin d’éviter que nous assistions à ces mises à pied. »

De son côté, la présidente du SEMB–SAQ (CSN), Katia Lelièvre, dont le syndicat vient d’être accrédité pour représenter les salarié-es de Mascouche et de Trois-Rivières, assure que tous les moyens seront envisagés pour défendre les droits de ces salarié-es. « La responsabilité de la SQDC ne peut pas se limiter à une rencontre pour informer les employé-es de quelle manière ils seront congédiés, explique-t-elle. Nous évaluons actuellement toutes les options légales dont nous disposons afin de nous assurer que ces salarié-es seront traités avec respect, peu importe les choix que posera le gouvernement quant à un resserrement des règles. »

Le SAPSCQ soutiendra le financement du Camp Vol d’été Leucan-CSN

Le syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec (SAPSCQ) a décidé de devenir un partenaire important pour Leucan en finançant le Camp Vol d’été Leucan-CSN, le seul camp destiné spécifiquement aux enfants atteints de cancer et leur famille au Québec. Lié à la CSN, le SAPSCQ organisera des activités de collecte de fonds dès 2019 au profit de Leucan. Les sommes amassées s’additionneront au thermomètre de collecte de la CSN, qui a également pour but de financer le Camp. Leucan est choyée de pouvoir compter sur la CSN et sur le SAPSCQ pour la réalisation de ce Camp si important pour les familles. Leucan souhaite également remercier le SAPSCQ de sa présence, le 16 décembre dernier, à la fête de Noël de Leucan de la région de Montréal-Laval. Le lion Vigil, mascotte et agent correctionnel, a amusé petits et grands lors de cette grande fête familiale. Une excellente nouvelle pour la nouvelle année qui aura un impact considérable dans la vie des familles dont un enfant est atteint de cancer.

 

Source : Journal syndical l’Horizon février 2019 • Vol. 29 NO. 1

Les salarié-es des succursales de Mascouche et Trois-Rivières, officiellement syndiqués CSN

Le Tribunal administratif du travail (TAT) a fait savoir aujourd’hui que le Syndicat des employé-es de magasins et de bureaux de la SAQ (CSN) était accrédité pour représenter les salarié-es de la Société québécoise du cannabis de Mascouche et Trois-Rivières.

Le Tribunal administratif du travail (TAT) a fait savoir aujourd’hui que le Syndicat des employé-es de magasins et de bureaux de la SAQ (CSN) était accrédité pour représenter les salarié-es de la Société québécoise du cannabis de Mascouche et Trois-Rivières.

« Nous sommes très heureux d’accueillir ce premier groupe d’employé-es de la SQDC, a réagi la présidente du SEMB–SAQ (CSN), Katia Lelièvre. Très bientôt, les travailleuses et les travailleurs de ces succursales se réuniront pour mettre sur pied leur syndicat autonome et se donner des règles de fonctionnement. Les salarié-es de la SQDC seront entièrement maîtres de toutes leurs décisions, notamment en ce qui a trait à la négociation d’une première convention collective. Mais ils sont loin d’être seuls : ils pourront compter sur tout le soutien et le savoir-faire de notre syndicat pour faire progresser leurs conditions de travail au sein du monopole d’État ».

Au sein de la CSN, ces travailleuses et ces travailleurs de la SQDC feront partie de la Fédération des employé-es de services publics. « La FEESP–CSN est en mesure d’offrir dès maintenant tous les services à ces nouveaux membres. Nous mettrons tout en œuvre afin de pouvoir entreprendre rapidement la négociation d’une première convention collective », explique la présidente de la FEESP–CSN, Nathalie Arguin.

La Ville de Mont-Tremblant n’aurait aucune disponibilité pour négocier

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de la Ville de Mont-Tremblant (CSN) dénonce l’inertie de la Ville de Mont-Tremblant dans les négociations pour le renouvellement de la convention collective échue depuis plus de deux ans. La Ville n’accepte, en effet, aucune des dates de négociation proposées par le médiateur, nommé à la demande de la Ville, et acceptées par le syndicat.

Cette attitude de la Ville est d’autant plus étonnante que le syndicat est prêt à travailler dès maintenant sur la demande principale de la municipalité. « Nous sommes ouverts à revoir la structure salariale sur la base de l’outil d’évaluation de 2015 », explique le président du syndicat, Kuang Selao, qui ne s’explique pas pourquoi la Ville laisse traîner en longueur ces négociations.

Manifestation

Le 15 février prochain, sur l’heure du dîner, le Conseil central des Laurentides (CSN) organise d’ailleurs une manifestation en soutien aux négociations. « On ne peut pas accepter que la Ville se comporte ainsi, explique la présidente du Conseil central, Chantal Maillé. Après deux ans sans convention, je pense que personne ne peut dire que les cols blancs et les cols bleus ne se sont pas montrés patients ».

Grève

Devant la lenteur des négociations, les salarié-es ont voté à 92 % un mandat de grève de six jours, à exercer au moment jugé opportun. Le comité de mobilisation du syndicat planche actuellement sur différents scénarios permettant l’exercice d’un véritable rapport de force, si cela s’avère nécessaire. Il pourra, notamment, s’appuyer sur de récentes décisions des tribunaux qui élargissent la portée des moyens de pression pouvant être exercés légalement dans les milieux de travail soumis aux règles des services essentiels.

À propos

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de la Ville de Mont-Tremblant (CSN) représente une centaine de cols blancs et de cols bleus à Mont-Tremblant. Il est affilié au Conseil central des Laurentides (CSN), à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN), ainsi qu’à la Confédération des syndicats nationaux.

-30-

Pour information :

Kuang Selao, président du Syndicat des travailleuses et travailleurs de la Ville de Mont-Tremblant (CSN) 514 466-9928

La CSN sollicite le soutien de la population

Traverse Matane–Baie-Comeau–Godbout

Matane, le 4 février 2019 – Face à la crise que doivent gérer les membres du Syndicat des employé-es de la traverse de Matane–Baie-Comeau–Godbout–CSN (SETMBCG), depuis le 17 décembre 2018, la Fédération des employées et employés de services publics–CSN, le Conseil central du Bas-Saint-Laurent–CSN et le Conseil central Côte-Nord–CSN sollicitent le soutien de la population en appui au travail difficile que ces salarié-es doivent accomplir.

« Tous les employé-es de notre unité, les réguliers, les temporaires, sur appel et même des retraité-es ont mis l’épaule à la roue depuis la mise à l’arrêt du F.-A. Gauthier, de déclarer Mélanie Ouellet, présidente du SETMBCG. En plus des trois traversiers impliqués depuis un mois et demi, nous devons gérer tous les vols, ce qui ne fait habituellement pas partie de nos tâches. À tous les jours, nous sommes très bien placés pour comprendre toute la frustration et les inconvénients que la situation cause à notre clientèle. Nous pouvons toutefois compter sur l’appui et le soutien de notre employeur ».

« Nous désirons exprimer tout notre soutien et toute notre solidarité aux travailleuses et travailleurs qui doivent gérer cette crise à bout de bras avec tout le professionnalisme dont elles et ils font toujours preuve. En ce sens, nous sollicitons un appui bienveillant de la population à leur égard », de souligner Stéphanie Gratton, vice-présidente de la FEESP–CSN.

Au Bas-Saint-Laurent et sur la Côte-Nord, toutes et tous reconnaissent l’importance de cette traverse, et ce, autant pour les déplacements personnels que pour le transport.

« Nous saluons le travail remarquable qui a été accompli par ces femmes et ces hommes depuis le tout début de cette difficile saga. Nous souhaitons vivement un retour à la normale, qui fera un grand bien à ces salarié-es ainsi qu’à leur famille », de renchérir Pauline Bélanger, secrétaire-trésorière du Conseil central du Bas-Saint-Laurent–CSN.

« En temps normal, quand tout va bien, les gens ne remarquent généralement pas toute l’importance du travail effectué par les salarié-es affectés à la traverse Matane–Baie-Comeau–Godbout. Aujourd’hui, nous demandons à nos concitoyennes et nos concitoyens de joindre nos voix et de manifester leur appui en ces temps difficiles », de conclure Guillaume Tremblay, président du Conseil central Côte-Nord–CSN.

Le Syndicat des employé-es de la traverse de Matane–Baie-Comeau–Godbout–CSN regroupe environ 50 salarié-es. Il est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics–CSN, qui compte plus de 425 syndicats représentant environ 60 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics. Le Conseil central du Bas-Saint-Laurent–CSN regroupe 110 syndicats et représente 10 000 membres provenant de tous les secteurs d’activité. Le Conseil central Côte-Nord–CSN regroupe plus de 50 syndicats représentant sur une base régionale plus de 5500 travailleuses et travailleurs de tous les secteurs d’activité.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

-30-

Renseignements :

Martin Petit, conseiller aux communications

martin.petit@csn.qc.ca

514 894-1326