75e FEESP : Faits saillants historiques – Secteur scolaire

Le secteur scolaire a pour but de promouvoir les intérêts professionnels, économiques, sociaux et politiques des syndicats affiliés et des membres. Pour ce faire, il négocie les conventions collectives ou toutes autres ententes nationales; il organise des formations notamment en lien avec les conventions collectives; il négocie le régime d’assurance collective et en assure le suivi; il assure la représentation politique aux instances de la CSN et partout où cela est pertinent; il détermine le niveau de cotisation et administre son budget.

Fusion des commissions scolaires

Les syndicats de soutien dans les commissions scolaires ont été mis à rude épreuve.  Après les intégrations des commissions scolaires régionales dans les commissions scolaires locales, il y a eu sur une base volontaire des fusions dans certaines régions.  En 1998, le gouvernement adoptait une loi obligeant les commissions scolaires confessionnelles à devenir linguistiques.  Ce faisant, la loi décrétait les territoires des nouvelles commissions scolaires linguistiques.  Ces nouveaux territoires inspirés des municipalités régionales de comté ont provoqué des fusions, et la loi prévoyait des votes d’allégeance syndicale là où au moins deux organisations syndicales représentaient les mêmes catégories de personnel.  Presque toutes les régions ont été touchées par ces votes, ce sont vraiment les exceptions qui ont été épargnées.

Le secteur scolaire FEESP-CSN représente plus de 35 000 membres, regroupé dans 37 syndicats dans 31 centres de services scolaire francophone et 2 commissions scolaire anglophone. Le secteur est le plus grand regroupement du personnel de soutien et nous sommes présent dans toutes les régions du Québec.

Ce fut donc un travail énorme de consolidation et d’appui aux militantes et militants que la CSN a déployé dans ce dossier.  Toutes les organisations syndicales en présence sur un territoire avaient le droit de revendiquer la représentation de ce personnel de soutien.

Du côté de la CSN, nous avons fait des gains intéressants en termes de membership pour consolider notre caractère représentatif et une percée significative chez les anglophones à Montréal.  En plus, la majorité de nos militantes et militants sont demeurés membres de syndicats CSN.

Loi 40

À l’automne 2019, le secteur scolaire a été confronté à la loi 40 sur le changement de gouvernance et de la transformation des commissions scolaires en centres de services scolaires.

Cette modification à la gouvernance a eu pour effet d’abolir les conseils des commissaires et a donné plus de pouvoir aux parents dans les écoles, donc plus de pouvoir aux directions d’école. Les directions d’école prennent des décisions sans tenir compte de la convention collective et sans vérifications auprès des ressources humaines du Centre administratif. Ce qui fait en sorte qu’il n’y a plus de ligne directrice à l’ensemble des centres de services, les décisions sont différentes d’une école à l’autre.