Saviez-vous que la FAPSCQ a aussi choisi le Camp Vol d’été Leucan-CSN?

La Fondation des agentes et agents de la paix en services correctionnels du Québec (FAPSCQ) est un organisme sans but lucratif qui a entre autres pour but de promouvoir la fonction d’agent des services correctionnels (tous les détails se retrouvent ici). En 2019, elle a choisi de soutenir le Camp Vol d’été Leucan-CSN en s’imbriquant dans la collecte de fonds que mène la CSN depuis maintenant 23 ans pour financer le camp.

La FAPSCQ amasse des dons principalement deux façons : le Défi karting et la Loto-Évasion.

  • Vous pouvez vous procurer un (ou plusieurs!) des 350 billets pour le concours Loto-Évasion au bureau du syndicat SAPSCQ.
  • Le Défi Karting est une journée loin d’être ordinaire et un challenge sportif hors du commun. La population, divers partenaires, corps d’emploi d’agent de la paix et autres viennent défendre honneur et fierté pour une bonne cause.

Le Défi Karting de la FAPSCQ est donc une course de karting où jusqu’à 80 pilotes s’affronteront amicalement, mais tous avec un objectif de victoire sur un circuit à plus de 70 km/h avec des karts de 9 hp. L’activité aura lieu le 24 août prochain chez Karting H2O (à Trois-Rivières). Chaque volant (inscription) est au coût de 100 $ et vous pouvez amasser un minimum de 100 $ en dons pour le Camp Vol d’été Leucan-CSN). Vous pouvez vous inscrire en cliquant sur ce lien.

Autobus B. Dion : entente entérinée

Voici une entente à la hauteur de ce que ces conducteurs et conductrices sont en droit de recevoir

Réunis en assemblée générale hier en soirée, les membres composant le Syndicat des travailleuses et travailleurs des Autobus B. Dion – CSN se sont prononcés en faveur de l’entente de principe, et ce, dans une proportion de 93 %.

Les principaux gains sont :

  • Bonification de l’échelle de vacances de 1 %.
  • Augmentations salariales moyennes à l’indexation au coût de la vie chaque année + 12 % sur 6 ans, dont deux années sont rétroactives. Ainsi, si l’indice du prix à la consommation se situe à 2 % en 2019, 2020 et 2021, le taux horaire passera de 20,51 $ à 25,79 $ l’heure en juillet 2022, ce qui pourrait signifier une augmentation salariale totale de 25,74 % sur 6 ans.

« Voici une entente à la hauteur de ce que ces conducteurs et conductrices sont en droit de recevoir et de surcroît, sans avoir eu à exercer une seule minute de grève. Nous en sommes très heureux, déclare Denis Beaudin, président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie – CSN (CCSNE – CSN). Mais ceux qui jettent le pavé dans la mare sont les deux derniers transporteurs qui refusent d’octroyer les mêmes conditions. Il devient impératif que ces employeurs réagissent afin que les parents et les élèves puissent bénéficier du transport scolaire à court, moyen et long terme », ajoute monsieur Beaudin.

« Le métier de conducteur d’autobus scolaire est trop souvent sous-estimé tant sur le plan des conditions de travail que des responsabilités qu’elles incombent, et avec une telle entente, nous constatons une ouverture à la reconnaissance du travail accompli » se réjouit Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics – CSN (FEESP – CSN) et responsable politique du secteur transport scolaire.

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs des Autobus B. Dion – CSN compte 40 membres et il est affilié à la CSN, à la FEESP – CSN et au CCSNE.

Pour information
Anne Gilbert
Conseillère syndicale 819 574-3729

Transport scolaire : une deuxième entente intervenue

Deux employeurs ont démontré qu’il est possible d’octroyer des conditions de travail décentes pour un métier qui mérite d’être reconnu.

Une deuxième entente de principe est intervenue ce matin, cette fois-ci entre le Syndicat des travailleuses et travailleurs des Autobus Coaticook – CSN et leur employeur.

Encore une fois, les termes de l’entente ne peuvent être exposés pour le moment puisque les membres seront consultés en assemblée générale lundi prochain.

« Le comité syndical se dit satisfait de l’entente et respecte grandement le cadre pour lequel il était mandaté, déclare M. Denis Beaudin, président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie — CSN (CCSNE-CSN). Il n’y aura donc pas l’exercice de la grève pour ce syndicat.

Deux employeurs, qui depuis hier, ont démontré qu’il est possible d’octroyer des conditions de travail décentes pour un métier qui mérite d’être reconnu, » conclut M. Beaudin.

Malgré plusieurs pourparlers, l’impasse demeure pour les syndicats suivants :

  • Syndicat des travailleuses et travailleurs d’Autobus des Cantons — CSN
  • Syndicat des travailleuses et travailleurs d’Autobus de l’Estrie — CSN
  • Syndicat des travailleuses et travailleurs des Autobus la Sapinière — CSN

La CSDM met en demeure un transporteur de Montréal

En plus de ne pas recevoir une rémunération adéquate, nous devons porter le fardeau de cette rémunération trop faible pour attirer et retenir la main-d’œuvre dans notre secteur

Nouvel élément dans la crise qui menace le transport scolaire au Québec : à la suite de plusieurs problèmes directement liés à la rareté de main-d’œuvre rencontrés par le transporteur Autobus Transco (1988) Inc., la Commission scolaire de Montréal (CSDM) a envoyé le 4 avril dernier une mise en demeure au transporteur afin de lui signifier une possible rupture de contrat.

« Le 5 avril, nous avons reçu un mémo interne pour nous aviser que notre taux d’absentéisme mettait en péril les contrats que notre employeur détient avec la CSDM. Or, le réel problème, ce n’est pas qu’il y ait des absences, ce qui est normal dans toutes les entreprises, mais plutôt le fait que notre employeur, bien malgré lui, ne dispose pas de remplaçantes ou remplaçants pour faire face à ces absences. Nous nous retrouvons donc à recevoir cette menace de perdre notre emploi si la CSDM décide de retirer des circuits à notre employeur. En plus de ne pas recevoir une rémunération adéquate, qui tient compte du travail que nous accomplissons à chaque jour d’école, nous devons porter le fardeau de cette rémunération trop faible pour attirer et retenir la main-d’œuvre dans notre secteur. C’est carrément insultant d’être pris au piège de la sorte », de dénoncer Carole Laplante, présidente du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Transco (STTT–CSN).

« Dans le secteur du transport scolaire, nous sommes témoins à chaque semaine de problèmes en lien avec la rareté de main-d’œuvre qui sévit dans notre domaine. Les employeurs, et ce n’est pas de leur faute, n’ont tout simplement pas de remplaçantes ou remplaçants pour faire face aux divers congés normaux, qu’ils soient pour maladie ou pour d’autres raisons fondées. Ce faisant, des salarié-es se présentent au travail malades, des cadres doivent prendre le volant, des parcours doivent être doublés ou peuvent ne pas être faits, ce qui occasionne des problèmes de transport, de sécurité, des retards et des erreurs dans les trajets, de préciser Stephen P. Gauley, président du Secteur transport scolaire (STS) de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN). Pour nous, il est clair que tous ces problèmes sont liés au manque de main-d’œuvre, et, plus précisément, au sous-financement du transport scolaire et aux salaires insuffisants qui en découlent. »

« Les salarié-es du transport scolaire touchent un taux horaire moyen de 17,86 $ l’heure — pour un revenu annuel moyen de 19 288 $ —, alors que d’autres reçoivent 12,07 $ l’heure, un taux avoisinant le salaire minimum, sans autres avantages sociaux. Or, dans le cadre d’un processus rigoureux d’évaluation de l’emploi de conductrice et de conducteur de véhicule scolaire, un comité de travail formé par des organisations syndicales, le gouvernement et les associations de transporteurs a fixé un taux horaire minimal de référence à 19,14 $ l’heure en janvier 2015, ce qui représente actuellement un taux indexé de 20,02 $ l’heure à l’embauche, sans évidemment tenir compte de l’ancienneté. Les graves problèmes de recrutement, de rétention et de pénurie de conductrices et conducteurs de véhicule scolaire que nous connaissons actuellement sont directement liés à ces mauvaises conditions de travail », de renchérir Stéphanie Gratton, vice-présidente de la FEESP–CSN.

Au Québec, plus de 521 000 écoliers, soit un peu plus de 60 % de tous les élèves du primaire et du secondaire, montent à bord des autobus scolaires tous les jours.

Le STTT–CSN compte près de 330 membres responsables d’environ 300 parcours de transport scolaire. Le STS regroupe environ 3000 travailleuses et travailleurs membres de la FEESP-CSN. Celle-ci compte plus de 425 syndicats affiliés, représentant environ 60 000 syndiqué-es dans le domaine des services public et parapublic.

Pour information
Martin Petit
Service des communications de la CSN 514 894-1326
martin.petit@csn.qc.ca

Agences de placement : la CSN se réjouit d’un règlement attendu depuis longtemps

L’obligation imposée aux employeurs d’offrir les mêmes salaires au personnel d’agence constitue un pas dans la bonne direction afin de répondre aux défis occasionnés par les pénuries et la rareté de main-d’œuvre.

Près d’un an après l’adoption du projet de loi 176 modifiant la Loi sur les normes du travail, la CSN se réjouit du règlement publié aujourd’hui par le gouvernement du Québec qui vient enfin en activer les principales mesures visant à encadrer les agences de placement et les agences de recrutement de travailleurs étrangers temporaires.

« Nous saluons la décision du gouvernement de venir encadrer le Far West qu’était devenu le secteur des agences de placement de personnel et des agences de recrutement des travailleurs temporaires étrangers, de déclarer Jacques Létourneau, président de la CSN. Enfin, le gouvernement impose aux entreprises d’offrir les mêmes conditions salariales au sein d’un même milieu de travail, et ce, peu importe de quelle façon la personne a été embauchée. »

Pour la CSN, l’obligation imposée aux employeurs d’offrir les mêmes salaires au personnel d’agence constitue un pas dans la bonne direction afin de répondre aux défis occasionnés par les pénuries et la rareté de main-d’œuvre.

« Alors que les entreprises peinent à recruter la main-d’œuvre dont elles ont besoin, il est pour le moins surprenant que le gouvernement soit obligé de les forcer à offrir les mêmes conditions salariales à tout le monde, affirme Jacques Létourneau. On aurait préféré que les employeurs se rendent à l’évidence plus tôt. Mais bon, pour le mouvement syndical, il s’agit de l’aboutissement logique d’une bataille que nous menons depuis longtemps. »

Enfin, la CSN se réjouit que les entreprises soient dorénavant déclarées solidairement responsables des obligations pécuniaires envers le personnel d’agences en cas de fermeture ou de faillite de ces dernières.

La centrale syndicale analysera néanmoins le règlement en profondeur et se réservera la possibilité de faire les représentations appropriées auprès du gouvernement.

Pour information
François L’Écuyer
514 949-8973