Campagne sectorielle de valorisation du personnel de soutien scolaire FEESP-CSN.

Dans le cadre de sa campagne sectorielle de valorisation du personnel de soutien scolaire FEESP-CSN, 13 vidéos représentant les travailleuses et travailleurs de soutien scolaire de chacun des conseils centraux seront produites. Au final, les 81 classes d’emplois du secteur scolaire y trouveront leur place. Voici donc la première de la série, mettant en valeur le travail de ces personnes sur le territoire du Conseil Central de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine.

Campagne de valorisation du personnel de soutien scolaire FEESP-CSN – Capsule des Îles

Dans le cadre de sa campagne sectorielle de valorisation du personnel de soutien scolaire FEESP-CSN, 13 vidéos représentant les travailleuses et travailleurs de soutien scolaire de chacun des conseils centraux seront produites. Au final, les 81 classes d'emplois du secteur scolaire y trouveront leur place. Voici donc la première de la série, mettant en valeur le travail de ces personnes sur le territoire du Conseil Central de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine. Merci de partager en grand nombre, la valorisation étant l'affaire de toutes et tous!

Publicado por Secteur scolaire Feesp-csn en Jueves, 31 de enero de 2019

Vaudreuil-Dorion – L’entente de principe acceptée à 85 %

30 janvier 2019

Les travailleuses et les travailleurs municipaux de Vaudreuil-Dorion peuvent être fiers de leur nouveau contrat de travail

Lors d’une assemblée générale tenue hier en soirée, le Syndicat manuel des travailleurs et travailleuses de Vaudreuil-Dorion–CSN (SMTTVD) a accepté à 85 % par scrutin secret, l’entente de principe intervenue avec leur employeur en décembre dernier.

« Dans l’ensemble, les membres de notre syndicat sont satisfaits des avancées que nous avons obtenues. Sur les sept années de notre nouveau contrat de travail, l’augmentation salariale pour 2018 est d’un minimum de 2,2 % et d’un maximum de 2,5 % et pour de 2019 à 2024, elles varieront entre 2,4 % et 2,5 %. Pour répondre à la demande croissante des travaux qui nous sont confiés, nous avons obtenu la conversion de cinq postes réguliers saisonniers en postes réguliers à temps complet et l’ouverture de sept autres postes réguliers à temps complet, en plus d’une sécurité d’emploi pour les douze salarié-es qui combleront ces postes, de préciser Clayton West, président du SMTTVD. Nous avons augmenté le nombre d’heures que nous pouvons verser dans notre banque de reprise de temps et nous touchons un taux horaire payé au double après six heures dans le cas des urgences ».

Parmi les autres gains obtenus, notons la possibilité de prise de jours de congés fractionnables pour responsabilités familiales payés à partir des banques de temps, l’obligation d’affichage des postes dans les 45 jours de leur vacance et le versement d’un boni de signature variant de 250 $ à 500 $ selon le type de poste occupé.

« Je tiens à féliciter tous les membres du SMTTVD pour leur détermination dans un cadre de négociation qui a duré plus d’un an et qui ne fut pas de tout repos. Leur mobilisation fut déterminante dans tout ce cheminement, particulièrement lors du processus de médiation qui a abouti à ce nouveau contrat de travail », de souligner Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN (FEESP–CSN).

« Les travailleuses et les travailleurs municipaux de Vaudreuil-Dorion peuvent être fiers de leur nouveau contrat de travail. Grâce à leur mobilisation, ils ont réussi à faire entendre et accepter plusieurs revendications tout à fait légitimes dont certaines étaient directement en lien avec l’amélioration des services aux Vaudreuilloises et au Vaudreuillois », de conclure Annette Herbeuval, présidente du Conseil central de la Montérégie (CCM–CSN).

Le SMTTVD regroupe environ 60 travailleuses et travailleurs membres de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN. Celle-ci compte plus de 425 syndicats affiliés, représentant environ 60 000 syndiqué-es dans le domaine des services publics et parapublics. Le Conseil central de la Montérégie (CCM–CSN) regroupe environ 32 000 membres, issus des secteurs privé et public, sur une base régionale.

La CSN et la FTQ attendent un retour rapide du ministre Jean-François Roberge

À la suite d’une rencontre tenue cet après-midi avec le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, Jean-François Roberge, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) et la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) ressortent satisfaits de leurs échanges. La Fédération des transporteurs par autobus — rassemblant la majorité des employeurs dans le transport scolaire au Québec — était également présente à cette rencontre.

« Nous sommes heureux d’avoir rencontré le ministre Roberge pour lui parler de l’état de la situation dans le transport scolaire au Québec. Les mauvaises conditions de travail qui règnent depuis trop longtemps dans ce secteur causent actuellement de graves problèmes de recrutement, de rétention et de pénurie de conductrices et de conducteurs de véhicule scolaire. Les salaires sont inadéquats et, pour faire face à ces problèmes, nous avons discuté avec le ministre de la mise en place rapide des mesures d’apaisement et de la création d’un comité de travail qui se penchera sur une solution permanente de financement visant l’augmentation des salaires et l’amélioration des conditions de travail dans leur secteur, mesure pour lesquelles le ministre a montré de l’ouverture », de préciser Jacques Létourneau, président de la CSN.

En 2015, les salarié-es œuvrant dans le transport scolaire touchaient 8,5 % de moins en moyenne que d’autres emplois comparables dans le secteur privé du transport et, depuis ce temps, l’écart n’a cessé de s’amplifier.

« Depuis près d’un an, la Fédération des transporteurs par autobus (FTA) a reconnu la problématique de recrutement et de rétention de la main-d’œuvre, validant le constat de début de crise dans leur domaine. Depuis ce temps, nous avons été témoins de plusieurs autres problèmes importants, dont le risque que plusieurs circuits ne puissent être couverts, ce qui nous démontre que le gouvernement doit impérativement agir afin de régler ce problème une fois pour toutes, d’ajouter Daniel Boyer, président de la FTQ. Nous attendons donc un retour rapide du ministre Roberge et le dépôt, dès que possible, d’une solution durable à ce problème, qui risque de tourner en crise majeure si le gouvernement n’en prend pas la juste mesure. »

Rappelons que les salarié-es du transport scolaire touchent un taux horaire moyen de 17,86 $ l’heure — pour un revenu annuel moyen de 19 288 dollars —, alors que d’autres reçoivent 12,07 $ l’heure, un taux avoisinant le salaire minimum, sans autres avantages sociaux.

Rappelons également que dans le cadre d’un processus rigoureux d’évaluation de l’emploi de conducteur et conductrice de véhicule scolaire un comité de travail formé par la CSN, la FTQ, le gouvernement et les associations de transporteurs a fixé un taux horaire minimal de référence à 19,14 $ l’heure en janvier 2015, ce qui représente actuellement un taux indexé de 20,02 $ à l’embauche, sans évidemment tenir compte de l’ancienneté.

Plus de 521 000 écoliers, soit un peu plus de 60 % de tous les élèves du primaire et du secondaire, montent à bord des autobus scolaires tous les jours.

Source
Confédération des syndicats nationaux (CSN)

Pour information
Martin Petit
Conseiller
Service des communications de la CSN
514 894-1326
martin.petit@csn.qc.ca