Annonce des orientations du ministre de l’Éducation

Le plus grand regroupement syndical du personnel de soutien scolaire préoccupé

Le plus grand regroupement syndical du personnel de soutien scolaire invite le ministre de l’Éducation, Monsieur Bernard Drainville, à considérer l’ensemble du personnel scolaire lors du dévoilement de ses orientations en éducation aujourd’hui.

« Dans une école, il y a certes les enseignant-es et les professionnel-les. Mais il y aussi le personnel de soutien, qui est trop souvent oublié. Nous avons notre première séance de négociation sectorielle aujourd’hui. C’est le moment de lancer des messages clairs, M. Drainville », déclare Audrey Larouche, vice-présidente du secteur scolaire de la Fédération des employées et employés des services publics (FEESP-CSN), qui regroupe plus de 35 000 employé-es de soutien dans toutes les régions du Québec.

Madame Larouche rappelle les graves problèmes d’attraction et de rétention qui accablent le réseau scolaire, incluant le personnel de soutien. « Attirer et retenir le personnel de soutien devrait être une priorité du ministre. Nous manquons de monde et les conditions de travail difficiles n’aident pas à régler la situation. Une grande partie de ces travailleuses et travailleurs ne gagne pas 26 000 $ par année. La surcharge de travail est quotidienne et on rapporte de plus en plus de cas de violence au travail à leur endroit. Dans ce contexte, je comprends que plusieurs quittent le réseau et que d’autres ne s’empressent pas d’envoyer leur candidature ! », continue-t-elle.

Frédéric Brun, vice-président de la FEESP-CSN, souligne que le secteur scolaire propose plusieurs solutions à ces enjeux d’attraction et de rétention. « Assurer une prestation de travail minimale pour chaque employé-e de soutien serait déjà un pas en avant pour réduire la précarité. Or, plus de 60 % du personnel de soutien présente un statut précaire en raison du peu d’heures rémunérées et d’horaires brisés. Ce n’est rien pour aider. Améliorer les conditions salariales est aussi un incontournable. Alors que Québec offre des augmentations de 20 % à ses hauts fonctionnaires, les quelques 600 000 travailleuses et les travailleurs du secteur public se font « offrir » 9 % d’augmentation sur cinq ans. Quel message lance le gouvernement ? Qu’il ne compte pas faire grand-chose pour stopper l’hémorragie dans les services publics ! », martèle-t-il.

Madame Larouche termine en rappelant à quel point les employé-es de soutien sont essentiels au fonctionnement du réseau scolaire. « Qui accueille les enfants chaque matin ? Qui s’assure de la propreté de leurs lieux d’apprentissage ? Qui les prend en charge quand ils sont au service de garde ? Qui appuie les enseignantes et les enseignants en classe ? Qui ferme les lumières le soir ? C’est le personnel de soutien. M. Drainville, ne l’oubliez pas. », conclut la vice-présidente.

À propos

La Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN) est l’organisation la plus représentative du personnel de soutien scolaire au Québec. Le secteur scolaire de la FEESP-CSN regroupe 37 syndicats représentant plus de 35 000 employés-es de soutien présents dans 31 centres de services scolaires francophones et 2 commissions scolaires anglophones.

Pour informations
Eve-Marie Lacasse
Comité de coordination des services publics et parapublics de la CSN
514 809-7940
eve-marie.lacasse@csn.qc.ca

Le Front commun rejette les offres patronales

Le Front commun rejette unanimement les offres initiales déposées par le Conseil du trésor le 15 décembre dernier dans le cadre des négociations pour le renouvellement des conventions collectives du secteur public, dont des augmentations salariales de 9 % sur 5 ans. D’une seule voix, les instances respectives de la CSN, de la CSQ, de la FTQ et de l’APTS ont jugé ces propositions gouvernementales carrément insuffisantes pour résoudre les graves difficultés qui minent les services publics.

« Face à une pénurie de main-d’œuvre historique et à des défis colossaux pour attirer et retenir le personnel, le gouvernement du Québec offre ni plus ni moins qu’un appauvrissement aux travailleuses et aux travailleurs en leur présentant des augmentations salariales qui ne couvrent même pas celle du coût de la vie. Ça ne passe tout simplement pas auprès de nos membres! Nous travaillerons donc activement aux tables de négociation pour faire entendre leurs voix, puisque la proposition gouvernementale est complètement déconnectée des besoins pour revaloriser nos réseaux publics », font valoir les porte-parole du Front commun, François Enault, premier vice-président de la CSN, Éric Gingras, président de la CSQ, Magali Picard, présidente de la FTQ, et Robert Comeau, président de l’APTS.

Des offres insultantes et des délais préoccupants

Rappelons qu’en plus de devoir composer avec un taux d’inflation record, les travailleuses et les travailleurs des services publics accusent un retard de 3,9 % de leur rémunération globale par rapport à celle des autres travailleuses et travailleurs du Québec. Ce gouffre s’élève à 11,9 % si on ne tient compte que des salaires. Pour combler ce retard et revaloriser les emplois du secteur public, le Front commun réclame d’une part, un mécanisme permanent de protection contre l’inflation et, d’autre part, un enrichissement visant un rattrapage salarial général. Ainsi, pour l’année 2023, il revendique 100 $ par semaine ou l’indice des prix à la consommation (IPC) +2 % (selon la formule la plus avantageuse), pour 2024, l’IPC +3 % et, finalement, pour 2025, l’IPC +4 %.

De plus, cette offre initiale du gouvernement s’attaque aussi au Régime de retraite du personnel employé du gouvernement et des organismes publics (RREGOP) en proposant de réduire la rente du RREGOP en raison de la récente bonification du Régime des rentes du Québec (RRQ). Elle contient aussi des mesures afin de retarder l’âge de la retraite avec pleine compensation pour certaines personnes ayant consacré toute leur carrière aux services publics.

« D’un côté de la bouche, le gouvernement n’offre pas de quoi couvrir la hausse du coût de la vie pour les travailleuses et les travailleurs des services publics. De l’autre, il se demande pourquoi nous avons des problèmes majeurs d’attraction et de rétention du personnel. Nos propositions pour remédier à la pénurie de main-d’œuvre dans nos réseaux sont inscrites noir sur blanc dans les cahiers de revendications du Front commun. On ne voit pas en quoi ce dépôt patronal, qui ressemble pour l’heure à un exercice gouvernemental de relations publiques, bénéficiera à la population ainsi qu’aux travailleuses et aux travailleurs du secteur public », ajoutent les porte-parole du Front commun.

Fort du mandat lui ayant été confié par ses membres, le Front commun demande maintenant au Conseil du trésor d’entamer les négociations à la table centrale pour mettre en place les mesures nécessaires afin de redevenir un employeur compétitif et attirant pour améliorer l’accessibilité et la qualité des services en éducation, dans la santé et les services sociaux ainsi qu’en enseignement supérieur.

« Nous avons entendu l’appel de la ministre LeBel nous invitant à négocier le 11 janvier dernier. Le Front commun est bien sûr prêt à travailler aux tables de négociation. Mais cela doit être réciproque. Des mandats devront en effet être donnés par le Conseil du trésor afin que ces pourparlers permettent la mise en œuvre des solutions nécessaires pour assurer l’avenir des services publics », concluent les porte-parole, tout en faisant valoir qu’il est malheureusement difficile pour le moment de fixer des dates de négociation à la table centrale.

Statistiques pour mieux comprendre les enjeux de cette négociation

  • Moyenne salariale des employées et employés du secteur public membres du Front commun : 43 916 $
  • Retard salarial : 11,9 %
  • Retard de rémunération globale : 3,9 %
  • Pourcentage de femmes parmi les membres du Front commun : 78 %
  • Échéance des conventions collectives : 31 mars 2023

Pour plus d’information sur la négociation en cours : https://www.frontcommun.org/.

À propos du Front commun

Ensemble, la CSN, la CSQ, la FTQ et l’APTS représentent plus de 420 000 travailleuses et travailleurs de l’État québécois dans les secteurs publics, en éducation, en santé et dans les services sociaux ainsi qu’en enseignement supérieur.

Pour renseignements :

Noémi Desrochers, CSN :
Cellulaire : 514-216-1825,
Courriel : noemi.desrochers@csn.qc.ca

Maude Messier, CSQ :
Cellulaire : 514-213-0770,
Courriel : messier.maude@lacsq.org

Jean Laverdière, FTQ :
Cellulaire : 514-893-7809,
Courriel : jlaverdiere@ftq.qc.ca

Maxime Clément, APTS :
Cellulaire : 514-792-0481,
Courriel : mclement@aptsq.com

Seconde grève générale illimitée au cimetière Notre-Dame-des-Neiges

À la suite de l’adoption d’un mandat de grève générale illimité (GGI) le 21 novembre dernier, le Syndicat des travailleuses et des travailleurs du cimetière Notre-Dame-des-Neiges (STTCNDDN–CSN) a déclenché la GGI à minuit ce jeudi 12 janvier 2023.

Sans contrat de travail depuis le 31 décembre 2018, le STTCNDDN–CSN a entrepris la négociation en novembre 2019.

Les employé-es de bureau sont toujours en grève

Pour leur part, les 17 membres du Syndicat des employées et employés de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges–CSN ont déclenché la grève le 20 septembre 2022. Ils sont en grève générale illimitée depuis le 20 octobre dernier.

À propos

Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges–CSN rassemble une centaine de membres. Fondée en 1947 et célébrant son 75e anniversaire, la Fédération des employées et employés de services publics–CSN compte plus de 425 syndicats affiliés représentant environ 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics.

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Boite à outils négo 2023

Sur cette page, vous trouverez des outils imprimables ou à partager sur les réseaux sociaux dont vous aurez besoin au courant des prochains mois. Il s’agit d’affiches, des tracts, de tuiles, de bandeau Facebook et de signature électronique.

Voici les dates pour la période d’enracinement de chaque priorité:

  • Priorité 1 : du 8 au 28 janvier 2023
  • Priorité 2 : du 29 janvier au 18 févier 2023
  • Priorité 3 : du 19 février au 11 mars 2023
  • Priorité 4 : du 12 au 31 mars 2023

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