Solidarité avec les salarié-es du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges

Il ne faut pas lâcher, même si maintenir la grève si longtemps, c’est éprouvant pour tout le groupe ; ça demande du courage – Eric Dufault, président du syndicat.

Plus de cinq ans après l’échéance de leur contrat de travail et dix mois après le déclenchement de leur grève, les membres du Syndicat des employé-es de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges (SEBCNDDN–CSN) poursuivent leur bataille pour gagner le respect et la reconnaissance de la part de la Fabrique Notre-Dame, leur employeur.

Bien que leurs camarades du syndicat de l’entretien du cimetière soient parvenus à une entente avec la direction et qu’ils sont de retour sur le terrain, les employé-es de bureau, quant à eux, maintiennent leur position pour l’obtention de meilleures conditions de travail et demeurent en grève. Devant l’employeur, ces travailleuses et ces travailleurs ne vivent pas les mêmes réalités que leurs collègues de l’entretien et doivent maintenant relever certains défis qui leur sont propres, dans le contexte de la négociation.

Après tous ces mois passés à se mobiliser et à tout mettre en œuvre afin d’en arriver à une entente avec l’employeur, la négociation achoppe toujours.

« Nous avons enduré des années de conflit de travail avant de sortir en grève. Si l’on avait voté en faveur de l’offre finale de notre employeur déposée dernièrement, on ouvrait la porte à un réel cauchemar pour les années à venir. Ce n’est pas une décision facile que nous avions à prendre, car nous avons hâte d’accueillir dignement les familles au cimetière, tout en étant respectés dans notre travail. Il ne faut pas lâcher, même si maintenir la grève si longtemps, c’est éprouvant pour tout le groupe ; ça demande du courage », souligne Éric Dufault, président du SEBCNDDN–CSN.

Les conditions de retour au travail ainsi que le volet formation des travailleuses et travailleurs sont, entre autres, des points qui coincent toujours à la table de négociation.

« Si nous persistons à nous battre pour de meilleures conditions de travail, c’est d’abord et avant tout pour mieux répondre à celles et à ceux qui ont choisi le Cimetière Notre-Dame-des-Neiges afin de rendre hommage à leurs défuntes, à leurs défunts. L’attitude méprisante de notre employeur qui entretient un climat de travail toxique nous a poussés là où nous sommes et il n’y a qu’un changement de culture radical de sa part qui pourra nous convaincre de sa bonne foi », affirme Éric Dufault.

Le Mouvement CSN vous invite à déployer toute votre solidarité légendaire en appui aux syndicats en conflit, particulièrement quand ceux-ci s’étirent dans le temps.

Une nouvelle convention pour les cols bleus de Sorel-Tracy

Ils sont demeurés solidaires, malgré les difficultés entrainées par une grève devenue nécessaire.

Réunis en assemblée générale, les membres du Syndicat des employé-es municipaux de la ville de Sorel-Tracy–CSN ont adopté les termes de l’entente de principe intervenue entre leur comité de négociation et l’administration municipale dans la nuit de vendredi à samedi.

Cette entente met fin à la grève générale illimitée amorcée par les travailleuses et les travailleurs le 17 mai dernier. Le retour au travail s’effectuera dès le 19 juillet.

Les salarié-es toucheront des augmentations rétroactives de 3 % pour l’année 2022 et de 3 % pour l’année en cours, en plus de hausses salariales de 2,5 % en 2024, de 2,5 % en 2025 et de 2 % en 2026. Ils bénéficieront également d’un montant forfaitaire équivalent à 0,50 $ pour chacune des heures effectuées en 2022.

« Nous avons fait la démonstration que le cadre financier de la ville pouvait être respecté sans que ce soit les employé-es municipaux qui fassent les frais de l’inflation des derniers mois », a affirmé le président du syndicat, Martin Gingras, au terme de l’assemblée. « Nous sommes heureux de pouvoir rentrer au travail et nous mettre au service de nos concitoyens et de nos concitoyennes, qui nous ont soutenus tout au long du conflit. »

La présidente du Conseil central de la Montérégie, Annette Herbeuval, s’est réjouie de l’adoption de ce nouveau contrat de travail. « Les employé-es de Sorel-Tracy ont eu le courage de se battre pour faire respecter leur droit à de bonnes conditions de travail. Cette nouvelle convention collective, ils l’ont ardemment méritée ! »

Ils sont demeurés solidaires, malgré les difficultés entrainées par une grève devenue nécessaire.

Le vice-président de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN), Simon-Mathieu Malenfant, a également tenu à saluer la détermination des cols bleus. « Malgré les difficultés entrainées par une grève devenue nécessaire, les travailleuses et les travailleurs sont demeurés solidaires tout au long du conflit. C’est tout à leur honneur. Maintenant, j’invite l’administration municipale à mettre de côté ce différend et de veiller à mettre en place de saines relations de travail dès demain matin. »

À propos
Le Syndicat des employé-es municipaux de la ville de Sorel-Tracy–CSN compte une centaine de membres. Le syndicat est affilié à la FEESP–CSN, qui compte 65 000 membres dans les secteurs public et parapublic. Il est également affilié au Conseil central de la Montérégie–CSN, qui regroupe quelque 35 000 membres issus de tous les secteurs d’activité, privés et publics, sur une base régionale ainsi qu’à la Confédération des syndicats nationaux (CSN) qui représente plus de 330 000 membres.

Signature de la convention collective à la MRC des Collines-de-l’Outaouais

Les travailleuses et les travailleurs ont obtenu plus de flexibilité quant à l’horaire de travail, la reconnaissance du télétravail, l’établissement d’un horaire d’été, des jours de congé et de vacances supplémentaires et plusieurs précisions normatives positives. Également des augmentations salariales, allant de 18 % sur six ans jusqu’à un maximum de 23,75 %, selon l’IPC annuel. Pour l’année 2023, c’est l’IPC de septembre 2022 qui s’applique, donc 6,5 %. 

Après un peu plus de seize mois sans contrat de travail et treize mois de négociation, le comité de négociation du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de la MRC des Collines-de-l’Outaouais–CSN (STTMRCCO–CSN), affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN), et la partie patronale ont signé hier une nouvelle convention collective d’une durée de sept ans, se terminant le 31 décembre 2028. Cette signature fait suite à une entente de principe survenue le 9 juin dernier, évitant ainsi une nouvelle séquence de journées de grève, pour être ensuite adoptée en assemblée générale le 14 juin 2023 par les membres du syndicat. 

Les gains réalisés lors de cette négociation sont le fruit de la solidarité des membres, qui ont dû exercer l’ultime moyen de pression pendant trois jours afin de faire respecter leurs acquis et d’obtenir de modestes gains. La grande mobilisation des membres au cours des derniers mois de négociation a changé la donne positivement et a directement mené à la convention collective signée aujourd’hui. 

Mathieu Trépanier, président du STTMRCCO–CSN, mentionne : « Malgré une longue négociation, difficile par moments, nous avons réussi à conserver la majorité de nos acquis et faire des avancées grâce à la solidarité et à la détermination de nos membres, tant sur les lignes de piquetage qu’au jour le jour. Une négociation implique toujours des compromis et celle-ci n’a pas fait exception à la règle, mais nous pouvons être fiers du résultat et surtout de la façon dont nous avons mené cette négociation ». 

Parmi les gains réalisés, les travailleuses et les travailleurs ont notamment obtenu des avancées en ce qui a trait aux conditions de travail, en commençant par plus de flexibilité quant à l’horaire de travail, la reconnaissance du télétravail, l’établissement d’un horaire d’été, des jours de congé et de vacances supplémentaires et plusieurs précisions normatives positives. 

Le nouveau contrat de travail de sept ans prévoit également des augmentations salariales, allant de 18 % sur six ans jusqu’à un maximum de 23,75 %, selon l’IPC annuel. Pour l’année 2023, c’est l’IPC de septembre 2022 qui s’applique, donc 6,5 %. 

La négociation terminée, le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de la MRC des Collines-de-l’Outaouais–CSN demeure ouvert et enthousiaste à travailler avec l’employeur afin de bâtir un environnement et des conditions de travail attractives, ainsi que de construire ensemble une culture organisationnelle porteuse. 

À propos 

Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de la MRC des Collines-de-l’Outaouais–CSN regroupe environ 50 salarié-es, cols bleus et cols blancs, oeuvrant au service des citoyens de la MRC des Collines-de-l’Outaouais. Le syndicat est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP), au Conseil central des syndicats nationaux de l’Outaouais (CCSNO) et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux (CSN). 

La population de Sorel-Tracy manifeste son appui aux employé-es de la ville

« Il est grand temps que ce conflit de travail se termine pour que la population puisse retrouver les services auxquels ils sont en droit de s’attendre, tout en assurant des conditions d’emploi satisfaisantes pour les employé-es municipaux. »

Plusieurs citoyennes et citoyens de Sorel-Tracy ont manifesté leur appui, mercredi soir, à la centaine d’employé-es municipaux de la ville, en grève depuis le 17 mai dernier.

Au cours des derniers jours, les discussions à la table de négociation ont permis aux deux parties de se rapprocher sensiblement, a indiqué le président du Syndicat des employé-es municipaux de la ville de Sorel-Tracy–CSN, Martin Gingras. « À l’exception des salaires, nous avons pu régler tous les points en litige. Nous avons bon espoir de pouvoir convenir d’une entente au cours des prochains jours. »

Présente à la manifestation, la présidente du Conseil central de la Montérégie (CSN), Annette Herbeuval a appuyé son soutien aux grévistes. « Les cols bleus de Sorel-Tracy ont à cœur leurs concitoyennes et leurs concitoyens, qui méritent des services municipaux de qualité. Il est grand temps que ce conflit de travail se termine pour que la population puisse retrouver les services auxquels ils sont en droit de s’attendre, tout en assurant des conditions d’emploi satisfaisantes pour les employé-es municipaux. »

Le vice-président et trésorier de la Fédération des employé-es et employés de services publics (CSN), Simon-Mathieu Malenfant, a aussi invité l’administration municipale à faire preuve d’ouverture et de diligence en vue des séances de négociation prévues jeudi et vendredi cette semaine. « Tous les éléments sont en place pour convenir d’une entente. La partie syndicale a fait plusieurs concessions au cours des dernières semaines pour mettre un terme à ce conflit de travail. L’administration municipale doit maintenant prendre en compte l’inflation afin de convenir avec le syndicat d’augmentations salariales satisfaisantes », a-t-il soutenu.

À propos 

Le Syndicat des employé-es municipaux de la ville de Sorel-Tracy-CSN compte une centaine de membres. Le syndicat est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN), qui compte 65 000 membres dans les secteurs public et parapublic. Il est également affilié au Conseil central de la Montérégie–CSN, qui regroupe quelque 35 000 membres issus de tous les secteurs d’activité, privés et publics, sur une base régionale ainsi qu’à la Confédération des syndicats nationaux (CSN) qui représente plus de 330 000 membres.

Fin de la grève pour les employé-es de l’entretien du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges

Je suis fier de la mobilisation de nos membres. Nous nous sommes battus ensemble, jusqu’au bout. Nous rentrerons la tête haute au travail. Et enfin, nous pourrons accueillir dignement les familles endeuillées – Patrick Chartrand

Réunis en assemblée générale aujourd’hui, les membres du Syndicat de l’entretien du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges–CSN ont adopté à 83 % l’entente de principe qui leur était présentée. Pour ce groupe, la grève est ainsi levée et les employé-es retourneront travailler dès lundi matin.

De son côté, le syndicat des employé-es de bureau n’a pas abouti à une entente de principe lors de la dernière ronde de négociation tenue hier soir. À présent, leur objectif est de continuer à tout mettre en œuvre pour atteindre également cet objectif. Ce groupe poursuit ainsi la grève.

Selon Patrick Chartrand, président du syndicat de l’entretien, « le but était d’aller chercher le meilleur contrat de travail possible pour nos membres et c’est ce que nous avons obtenu. Nous demeurons solidaires à la cause de nos collègues qui travaillent dans les bureaux. »

En effet, la nouvelle convention collective des travailleuses et travailleurs de l’entretien prévoit des augmentations de salaire totalisant 26 % sur neuf ans et inclut une rétroactivité remontant à 2021. La garantie de semaines travaillées des employé-es saisonniers et l’assurance que ces derniers soient rappelés au travail sont des gains importants de l’entente de principe adoptée aujourd’hui. Les conditions de retour au travail sont également nettement améliorées.

« Je suis fier de la mobilisation de nos membres. Nous nous sommes battus ensemble, jusqu’au bout. Nous rentrerons la tête haute au travail. Et enfin, nous pourrons accueillir dignement les familles endeuillées. Nous avons obtenu des améliorations notables par rapport à ce que la direction voulait nous imposer. Je remercie toutes et tous les camarades du fond du cœur pour la bataille qu’ils ont menée », affirme avec émotion Patrick Chartrand.

« Je tiens à féliciter tous ceux et celles qui ont travaillé très fort pour l’obtention de meilleures conditions de travail. La mobilisation a été exceptionnelle. Soyez fiers de vous et des gains remportés ! Nous demeurons à vos côtés pour la suite des choses et nous vous souhaitons un bon retour au travail », s’est exprimée directement aux membres Linda Tavolaro, secrétaire générale de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

Caroline Senneville, présidente de la CSN, a également exprimé son appui aux travailleuses et aux travailleurs du cimetière, « félicitations au syndicat de l’entretien pour son nouveau contrat de travail et solidarité avec celui des employé-es de bureau que nous continuerons d’appuyer ! »

« Le combat que les militantes et les militants ont mené dans les derniers mois passera à l’histoire. Le conseil central est fier aujourd’hui de s’être tenu debout auprès d’eux. L’importance de la solidarité est une fois de plus démontrée », déclare Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN.

À propos

Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges–CSN, responsable de l’entretien, rassemble environ 80 membres. La Fédération des employées et employés de services publics–CSN (FEESP–CSN), à laquelle sont affiliés les deux syndicats du cimetière, compte plus de 425 syndicats affiliés représentant environ 65 000 membres qui œuvrent dans le domaine des services publics et parapublics. Le Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN) regroupe près de 100 000 membres issus de tous les secteurs d’activité, répartis au sein de quelque 400 syndicats à Montréal, à Laval et dans le Grand Nord du Québec. La FEESP–CSN et le CCMM–CSN sont tous les deux affiliés à la CSN, qui regroupe plus de 330 000 membres.