Maintien de l’équité salariale

Équité salariale

La FEESP-CSN conclut une entente sur l’équité salariale pour les techniciennes en administration

29 juin 2021 – Après des années à revendiquer des correctifs salariaux pour que les techniciennes en administration des centres de services scolaires, des commissions scolaires et des cégeps soient rémunérées à leur juste valeur, en fonction de l’évaluation de leur emploi, la Fédération des employées et employés de services publics de la CSN (FEESP-CSN) obtient enfin gain de cause.

« C’est une victoire importante pour toutes ces travailleuses du réseau de l’éducation qui vivaient une injustice depuis de nombreuses années. Enfin, elles sont reconnues pour l’ensemble du travail qu’elles accomplissent au quotidien dans nos écoles, nos centres de services scolaires et nos cégeps », affirme Stéphanie Gratton, vice-présidente de la FEESP-CSN.

Ces deux catégories d’emploi, qui faisaient l’objet de plaintes déposées par la FEESP-CSN dans le cadre de l’exercice de maintien de l’équité salariale de 2010, seront donc maintenant replacées dans la structure salariale du secteur public au rangement se situant au-dessus de leur rangement actuel, passant du rangement 13 au rangement 14.

Cette entente venant corriger une iniquité vécue par ces travailleuses depuis plus de 10 ans, celles-ci recevront d’importantes sommes basées sur des correctifs salariaux remontant rétroactivement au 31 décembre 2010.

Il s’agit d’une victoire signée CSN, puisqu’elle a été réalisée en collaboration avec la FSSS-CSN qui représente bon nombre de techniciennes en administration dans le réseau de la santé et des service sociaux. En tout, c’est environ 6 000 salarié-es, dont une forte majorité de femmes – 4 500 dans le réseau de la santé et des services sociaux, 900 dans le secteur scolaire et 700 dans le secteur collégial, qui obtiennent une reconnaissance de la valeur de leur emploi revendiquée depuis plus de 10 ans.

Les syndiqués du Parc olympique seront en grève le 30 juin prochain

Le personnel du Parc olympique de Montréal annonce l’exercice d’une journée de grève le 30 juin prochain, pour près de 500 salarié-es qui tentent de renouveler leur convention collective depuis plus d’un an et demi.

Cette grève est nécessaire, afin de répliquer à un employeur qui souhaite mettre en péril la protection d’emploi. Rappelons que, le 5 mai dernier, les membres de tous les syndicats ont adopté des mandats de 5 jours de grève, à exercer au moment opportun.

« Notre employeur tente souvent de se montrer reconnaissant envers les travailleuses et les travailleurs du Parc olympique, mais nous ne retrouvons pas cette volonté à la table de négociation. Tous les chemins proposés par l’employeur nous amènent à des reculs. Ça ne marche pas! », clame Christine Labrecque, représentante de l’Intersyndicale du Parc olympique.

Des attaques envers la relève du Parc olympique

L’employeur souhaite précariser davantage le personnel régulier de certains syndicats, en leur refusant l’accès à certains droits lors d’abolition de poste ou de mise à pied, ces mêmes droits que d’autres membres possèdent actuellement. Ce faisant, il souhaite créer deux catégories de membre, l’une plus précaire que l’autre, au sein d’un même syndicat. C’est une attaque claire envers la relève, dans un contexte généralisé de pénurie de main-d’œuvre.

« Depuis le tout début du processus de négociation, nous avons tenté plusieurs approches afin d’en arriver à un règlement et nous sommes persuadés qu’une entente rapide est possible. Mais c’est certain que si l’employeur s’entête dans sa volonté de réduire les droits des travailleuses et des travailleurs qui sont en début de carrière au Parc olympique, nous n’aurons d’autres choix que d’exercer notre journée de grève », rajoute Mme Labrecque.

L’Intersyndicale tient à rassurer la population; les journées de grève n’entraveront en rien les opérations de vaccination qui se déroulent actuellement au Parc olympique.

Cimetière Notre-Dame-des-Neiges : virage « vert » l’abandon ?

Pelouse atteignant un mètre de haut, tuyaux d’arrosage à sec, marmottes déterrant des ossements et des urnes, pour la fête des Pères, c’est tout ce qu’offre la Fabrique Notre-Dame aux proches qui espèrent trouver du réconfort sur la montagne.

« La fabrique facture des milliers de dollars aux familles endeuillées pour entretenir ce lieu de recueillement unique. Mais, elle ne respecte plus sa part du contrat avec ces familles qui se plaignent de plus en plus », confirme Patrick Chartrand, vice-président du Syndicat des travailleuses et des travailleurs du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges–CSN.

Tous les jours, les travailleuses et les travailleurs affectés à l’entretien du site encaissent les commentaires acerbes de personnes insatisfaites du peu d’égards pour la mémoire des disparus. Navrés, celles et ceux dans les bureaux qui répondent aux nombreuses plaintes ne cessent de s’excuser parce que l’accessibilité à l’eau pour arroser les fleurs est fortement réduite. « Pour plusieurs personnes âgées ou à mobilité réduite, c’est impossible de marcher de longues distances afin de transporter un peu d’eau. Mais, la fabrique choisit de ne pas restaurer le réseau d’aqueduc pour économiser », déplore Éric Dufault, président du Syndicat des employées et employés de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges–CSN.

Supprimer des postes et des services

La fabrique, qui aime étaler ses problèmes financiers publiquement, révèle plutôt son avarice avec la bénédiction d’avocats et d’experts en ressources humaines coûteux, réputés pour « casser » les syndicats. En fauchant son personnel comme des conseillères et des conseillers en préarrangements funéraires ou des employé-es qui émettent les autorisations pour restaurer les stèles, par exemple, la fabrique se prive de sources de revenus importants. Depuis un an, 23 % du personnel aux opérations et à l’entretien a été coupé de même que 24 % du personnel de bureau.

« En supprimant des postes, l’employeur choisit de couper des services, couper l’eau… et d’arrêter de couper le gazon. Il n’y a rien d’écologique dans cette décision. C’est purement mercantile et contraire à une relance saine », déduit Nathalie Arguin, présidente de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).

C’est sans compter l’intimidation et les méthodes cavalières en milieu de travail qui pointent vers une stratégie mesquine d’affaiblissement des syndicats.

« Pour une question de respect, les monuments funéraires méritent mieux que le traitement économe qu’on leur voue et qui désole les travailleuses et les travailleurs, alors que ce site est pourtant un joyau pour la grande région de Montréal », rappelle Chantal Ide, vice-présidente du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN).

Appuyés par le Syndicat des travailleuses et travailleurs de la Fabrique Notre-Dame-des-Neiges–CSN qui négocie avec le même employeur à la basilique Notre-Dame, les syndiqué-es réunis devant le cimetière, en cette journée de la fête des Pères, demandent à la partie patronale de faire preuve de bonne foi en négociant sérieusement, pour le bien des familles des disparu-es.

Nos principales demandes à l’employeur :

  • Réintégrer le personnel mis à pied ;
  • Faire preuve de bonne foi pour entreprendre une vraie négociation ouverte et honnête avec ses travailleuses et ses travailleurs ;
  • Ouvrir ses livres pour une évaluation indépendante de sa situation financière et qu’il associe les travailleuses et les travailleurs à la recherche de solutions.

Les faits:

  • Sans contrat de travail depuis décembre 2018, le Syndicat des travailleuses et des travailleurs du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges–CSN rassemble 115 membres, 26 postes ont été coupés ;
  • Le Syndicat des employées et employés de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges–CSN compte 21 membres dont 5 ne travaillent pas.

Le Regroupement des traversiers CSN annonce ses premières journées de grève!

Le Regroupement des traversiers affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN) sera en grève la fin de semaine du 2 juillet.

« Cela fait un an et demi que la négociation dure et, malgré cela, nous sommes toujours en attente d’une proposition salariale de la part de la Société des traversiers du Québec. Les membres ne se sentent pas pris au sérieux et ne se sentent pas considérés par leur employeur. Nous avons des salaires plus bas que ce qu’on voit dans le reste de la fonction publique et qui ne sont pas en phase avec les tâches que nous effectuons au quotidien. La grève n’est pas un moyen que nous souhaitons employer, mais il faut bien que la négociation avance! », disent d’une même voix Patrick Saint-Laurent et Émilie Bourgie-Côté, tous deux porte-parole du Regroupement des traversiers CSN.

« Les solutions sont là et nous sommes disponibles pour négocier autant qu’il le faudra pour en arriver à une entente satisfaisante. Les membres sont déterminés, parce qu’ils sont fiers de leur travail et qu’ils estiment que celui-ci doit être reconnu à sa juste valeur », reprennent-ils.

« Le gouvernement doit cesser de prendre les travailleuses et les travailleurs des traversiers pour acquis. De nettes améliorations sont nécessaires au niveau des conditions de travail et des salaires et cela relève d’une double responsabilité, celle de la Société des traversiers du Québec et celle du Secrétariat du Conseil du trésor. Ils doivent prendre acte des problèmes d’attraction et de rétention du personnel et faire les efforts nécessaires pour régler cette importante problématique », ajoute Nathalie Arguin, présidente de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN).

Horaire de grève pour la fin de semaine des 2, 3 et 4 juillet

  • Traverse Sorel-Tracy : du 2 juillet à 16 h jusqu’au 3 juillet à 16 h
  • Traverse Matane–Godbout–Baie-Comeau : du 2 juillet à 8 h jusqu’au 3 juillet à 8 h
  • Traverse Québec–Lévis : le 3 juillet de 12 h 30 à 20 h 30

De nouveaux élu-es pour le prochain mandat

Nouvel exécutif et membres du bureau fédéral

Le président d’élection, Mario Guertin, a ouvert la dernière journée du congrès en présentant son rapport aux congressistes. Le comité exécutif de la fédération est désormais composé de Nathalie Arguin (présidence), Linda Tavolaro (secrétariat général), Stéphanie Gratton (vice-présidence) et Simon Mathieu Malenfant (vice-présidence-trésorerie).

Merci à toutes celles et ceux qui ont soumis leur candidature et félicitations à toutes les personnes élues !

Présidence des comités (bureau fédéral) :

  • Carmelina Santoro, Comité de formation et de vie syndicale
  • Amélie Benoit, Comité de la condition féminine
  • Kevin McLean, Comité de santé-sécurité-environnement

Présidence des secteurs (bureau fédéral) :

  • Annie Charland, secteur soutien scolaire
  • Josée Dubé, secteur transport scolaire
  • Martine Moreau, secteur soutien cégeps
  • André Lajoie, secteur municipal
  • Stéphanie Martel-Gill, organismes gouvernementaux
  • Éric Fillion, multisectoriel
  • Bruno-Pierre Gauthier, secteur transport
  • Mathieu Lavoie, secteur de la sécurité du public

Membres des comités :

Formation et vie syndicale

  • Sylvie Tremblay
  • Éric Dufault
  • David Gagnon, substitut

 

Santé-sécurité-environnement

  • Alexandre Bolduc
  • Daniel Lajeunesse
  • Paul Robichaud, substitut

 

Condition féminine

  • Annick Primeau
  • Nadia Pelletier
  • Isabelle Legault, substitut

 

Comité de surveillance

  • Pierre Brousseau
  • Jonathan Lavoie
  • Marlène Tourville
  • Guillaume Gagné, substitut