Incompréhension pour le Syndicat des pompiers de Victoriaville

Le Syndicat des pompiers de Victoriaville – CSN ne comprend pas le changement d’orientation à la mairie de Victoriaville. En effet, le maire André Bellavance recule dans ses promesses électorales et fait volte-face pour la nomination de quatre pompiers permanents en 2019.

Dans un rapport de 2017 de la ville de Victoriaville, on peut lire que le maire et le conseil municipal sont fiers des travaux et des actions posées afin d’améliorer la couverture de risque d’incendie pour la ville et sa population. S’appuyant entre autres, sur les 750 appels, dont 30 % étaient des incendies qui touchaient des habitations, et près de 75 % des cas avec des pertes matérielles de plus de 4,5 millions de dollars, le maire André Bellavance affirmait que la sécurité des citoyens et des citoyennes était « primordiale ».

Même son de cloche pour le directeur du Service de la sécurité publique, Monsieur Martin Leblond. Il précisait : « La croissance de notre ville, les besoins de prévention et le nombre important d’appels par année démontrent l’évolution des besoins et créent une pression sur le personnel à temps partiel. Nous nous devions de revoir notre organisation en ajoutant des employés permanents afin de maintenir la qualité de nos services à la population. »

On peut lire également, toujours dans le même rapport, que : « le Conseil municipal a permis l’embauche de quatre pompiers permanents par année, sur quatre ans, en plus des employés-cadres déjà en place ». Dans ce contexte, imaginez la surprise du Syndicat des pompiers de Victoriaville – CSN lorsqu’ils ont appris le 23 novembre dernier que la ville n’allait plus de l’avant avec la nomination de quatre nouvelles permanences.

Un appel a immédiatement été logé par M. Paul Lavergne, président du Conseil central du Cœur du Québec (CSN) auprès du bureau du maire pour demander une rencontre afin de connaître les causes de ce revirement. Toujours sans réponse, une seconde tentative a été faite le lundi 26 novembre. Finalement, ce n’est que le jeudi 29 novembre que le maire Bellavance propose une date de rencontre à la mi-décembre, après que le conseil de ville aura entériné cette coupure de service promise. « La ville ne respecte pas sa parole et nous voulons savoir pourquoi » de commenter Paul Lavergne, président du Conseil central du Cœur du Québec – CSN.

« C’est quand même curieux. La sécurité des citoyens et le niveau d’intervention demandaient la nomination permanente de 16 pompiers sur quatre ans avant les élections municipales et maintenant, moins d’une année après le conseil fait volte-face, comment justifier ? » d’ajouter M. Jean-Pierre Bourgault, vice-président de la Fédération des employés et employées des services publics (FEESP-CSN).

En assemblée extraordinaire le 25 novembre dernier, les pompiers de Victoriaville ont mandaté leur syndicat pour faire la lumière sur ce revirement et entreprendre les moyens nécessaires pour assurer la sécurité de la population par la nomination de quatre pompiers permanents en 2019, comme l’avait promis l’administration municipale avant les élections.

Le Syndicat et ses membres sont prêts à négocier, si le besoin se fait sentir, mais demeurer dans le néant quant à une annonce aussi incompréhensible c’est inacceptable selon les principaux intéressés.

À propos

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui regroupe 300 000 travailleurs et travailleuses de tous les secteurs d’activité. La Fédération des employées et employés des services publics (FEESP-CSN) compte 60 000 travailleuses et travailleurs, dont 3 200 provenant du secteur sécurité du public.

 

Pour information : 

Paul Lavergne, président du Conseil central du Cœur du Québec (CSN)

819 692-5055

Rencontre fructueuse avec la Ville de Saguenay

Ce matin a eu lieu une importante rencontre entre le Syndicat des employés municipaux de la Ville de Saguenay (CSN) (SEMVS-CSN) et la direction générale de la Ville de Saguenay représentée par le directeur général, Jean-François Boivin, le directeur général adjoint, Denis Simard, et le directeur des ressources humaines, Serge Reid. L’essence même de cette rencontre portait sur la sous-traitance.

En septembre dernier, la direction des travaux publics de la Ville de Saguenay avait avisé de son intention d’avoir recours à la sous-traitance en présentant au SEMVS-CSN un document « Positionnement stratégique du service des travaux publics ». La réponse du Syndicat fut instantanée : jamais le Syndicat ne soutiendrait un plan qui enlèverait des tâches et qui engendrait des diminutions de plusieurs dizaines de postes temporaires.

À cette rencontre de ce matin, la Ville a informé le Syndicat des employés municipaux de la Ville de Saguenay (CSN) qu’elle s’engageait à établir un moratoire au sujet de la sous-traitance, répondant ainsi à la demande du Syndicat. Ainsi, à partir de maintenant, aucun travail ne sera donné à sous-traitance sans que le syndicat ne soit consulté. La Ville s’est également engagée à former un comité composé de la direction et du Syndicat des employés municipaux de la Ville de Saguenay (CSN) où le point sur les tâches en sous-traitance sera discuté. Il y a déjà une date de prévue pour la première rencontre, soit le 10 janvier prochain.

« Les résultats de cette rencontre sont satisfaisants, déclare le président Yannick Gaudreault, président du SEMS-CSN. Lors de notre rencontre de septembre, nous avions indiqué haut et fort notre désaccord sur le document “Positionnement stratégique du service des travaux publics”. Les travailleuses et les travailleurs cols bleus de la Ville de Saguenay sont à même d’effectuer les travaux et l’ont prouvé par le passé. Le fait de donner à la sous-traitance certains travaux ne sont pas nécessairement gage de qualité et n’amène pas d’économie réelle et la Ville l’a très bien compris » explique monsieur Gaudreault.

L’exécutif du SEMVS-CSN considère que ce recul de la part de la Ville de Saguenay est un pas dans la bonne direction. « Avec les engagements annoncés par la Ville, des emplois de qualité seront sauvegardés, déclare monsieur Gaudreault. Nos membres étaient mobilisés, car la sous-traitance est une épée de Damoclès au-dessus de la tête des travailleuses et des travailleurs. Mais à partir d’aujourd’hui, la Ville de Saguenay s’est engagée à s’assoir avec le Syndicat dès qu’il sera question de sous-traitance et nous aurons notre mot à dire. La direction a clairement eu le mandat de la mairesse, Josée Néron, de maintenir des relations de travail harmonieuses » conclut monsieur Gaudreault.

Le Syndicat des employés municipaux de la Ville de Saguenay – CSN représente près de 500 membres cols bleus et est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN) et au Conseil central du Saguenay-Lac-Saint-Jean.

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Pour information

Yannick Gaudreault, président

Syndicat des employés municipaux de la Ville de Saguenay (CSN)

418 812-3025

Le recours sur les demandes en déclaration d’inconstitutionnalité de la Loi 15 à la Cour supérieure se poursuit

Aux syndicats des secteurs transport et municipal touchés par la Loi 15

Le recours sur les demandes en déclaration d’inconstitutionnalité de la Loi 15 (LOI FAVORISANT LA SANTÉ FINANCIÈRE ET LA PÉRENNITÉ DES RÉGIMES DE RETRAITE À PRESTATIONS DÉTERMINÉES DU SECTEUR MUNICIPAL) à la Cour supérieure se poursuit à la salle 17.09 du palais de justice de Montréal, 1 rue Notre-Dame Est, Montréal. Vous pouvez aussi y assister de Québec par visioconférence en salle 3.44 du Palais de justice de Québec.

Nous avons pratiquement terminé la partie factuelle de la preuve des syndicats CSN.

Les témoignages de certains de nos membres dans les dossiers du Syndicat des employés municipaux de la ville de Saguenay (CSN), du Syndicat des employés d’entretien de la Société de transport de la Rive-Sud de Montréal (CSN) (Réseau de transport de Longueuil) et du Syndicat des employés(es) de la Ville de Sainte-Thérèse (CSN) ont été éloquents.

Également, le témoignage de Nathalie Joncas, actuaire à la CSN, a été pertinent et a pu mettre en lumière les applications et les conséquences de cette loi dans plusieurs dossiers, notamment ceux des syndicats des municipalités de Saguenay, St-Thérèse, Shawinigan, Valleyfield, Drummondville, du Réseau de transport de Longueuil et du Réseau de transport de la Capitale (Québec).

L’ex-vice-président de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP), Yvon Godin, témoignera la semaine prochaine plus particulièrement sur la démobilisation des membres des syndicats créée par l’adoption de la Loi 15 au moment où la Loi 24 s’est inscrite dans l’agenda politique.

Les 14 et 15 janvier prochains, la CSN présentera sa preuve d’expertise actuarielle. Ensuite, les autres syndicats présenteront la leur au cours des mois de janvier et de février. En avril et en mai, le gouvernement enchaînera avec ses témoins, provenant soit de Retraite Québec ou des différents employeurs. Les plaidoiries seront présentées au mois d’août 2019.

Nous profitons de l’occasion pour remercier Maude Pepin-Hallé et Émilie Bouchard, avocates du Service juridique de la CSN, qui travaillent d’arrache-pied afin de préparer convenablement nos témoins lors de ces audiences. Avec la qualité des témoignages, force est de constater que c’est mission accomplie!

Les employés de l’administration régionale Kativik votent en faveur de six jours de grève

Le Syndicat des employé-es de l’administration régionale Kativik (SEARK) a voté lundi soir, dans une proportion de 93 % en faveur de six jours de grève à utiliser au moment jugé opportun.

Après trois ans de négociations difficiles, les 200 employé-es du syndicat affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN) ont décidé qu’il était temps de monter d’un cran les moyens de pression contre un employeur qui refuse de tendre l’oreille.

« Les négociations ont été lentes et ardues dès le premier jour. Il est temps de démontrer notre solidarité et notre volonté ferme d’en venir à une entente négociée. Nous en avons plus qu’assez de discuter avec une direction qui ne veut rien entendre. L’Administration régionale Kativik (ARK) doit enlever ses œillères maintenant », lance Victor Mesher, président du SEARK.

Pourtant une entente de principe entre l’ARK et le SEARK est intervenue le 18 avril dernier. Mais dans les semaines qui ont suivi, un litige concernant le paiement rétroactif des salarié-es ayant quitté l’ARK a fait surface, mettant ainsi un terme à l’entente.

Services essentiels

Comme le SEARK est soumis à la Loi assurant le maintien des services essentiels, le syndicat devra négocier les conditions des services à maintenir avant de pouvoir se prévaloir d’une ou de plusieurs journées de grève.

« Nous avons l’intention d’agir promptement, nos membres et le comité de négociation sont en colère et nous sommes prêts à agir », conclut M. Mesher.

Conflit de travail SEMB-SAQ – Une dixième journée de grève à la SAQ, jeudi

Les membres du Syndicat des employé-es de magasins et de bureaux de la SAQ (CSN) feront grève le jeudi 29 novembre. Ils réclament la protection de leur pouvoir d’achat.

Un grand nombre de ces 5500 grévistes se rendront à Québec et défileront dans les rues de la Capitale, jeudi. Malgré les avancées réalisées dans la foulée des dernières journées de grève, l’impasse persiste sur la question salariale.

« Nos membres, ce sont 5500 familles qui n’accepteront pas de s’appauvrir, explique la présidente du SEMB–SAQ (CSN), Katia Lelièvre. En négociation, nous tenons une entente sur tous les aspects normatifs. Une entente satisfaisante pour les deux parties. Nous avons accepté de bouger sur des sujets qui étaient importants aux yeux de la SAQ. Mais il est clair depuis le début que, pour nous, une entente globale devra protéger notre pouvoir d’achat. La SAQ doit revoir ses offres salariales. Si c’est au niveau du Conseil du trésor et du gouvernement que cela bloque, il est urgent pour la SAQ de faire les représentations nécessaires. »

La FEESP–CSN, fédération à laquelle le SEMB–SAQ est affilié a d’ailleurs demandé une rencontre d’urgence avec le ministre des Finances, Éric Girard. Aucune date n’a encore été fixée.

Les 5500 membres du SEMB–SAQ (CSN) sont sans convention collective depuis le 31 mars 2017. La journée de grève de jeudi sera la dixième depuis le début du conflit. Le syndicat a le mandat d’utiliser jusqu’à 14 autres journées de grève pour faire progresser les négociations.