Qui prend les décisions à la ville de Mirabel?

Les syndicats reviendront au conseil pour s’assurer que l’argent des contribuables est bien dépensé et pour mieux comprendre qui prend les décisions au sein de la municipalité

Lors de la dernière séance du conseil de ville de Mirabel, les syndicats des bleus et blancs de la municipalité de Mirabel se sont réunis lors de la séance du conseil municipal afin de poser quelques questions au maire. Le sujet principal était la modification de l’interprétation de l’article sur l’indice des prix à la consommation qui a été modifié, non pas une, mais bien deux fois depuis 2022. Cette situation préoccupe les travailleuses et les travailleurs, car en 2023, la municipalité a adopté une méthode de calcul encore moins favorable pour eux! L’article avait été négocié au début des années 2000 et avait été appliqué à deux reprises dans le passé sans aucun problème et sans qu’aucune demande de modification n’ait été formulée lors des négociations qui ont suivi.

La réponse du maire est claire pour lui, mais beaucoup moins pour les membres présents dans la salle. C’est un dossier qui ne relève ni de lui ni du conseil… c’est administratif! Encore plus étonnant, le maire affirme qu’il n’a pas de regard sur l’application de la convention collective et n’a pas donné le mandat de modifier l’interprétation. Il a également souligné l’importance de bien gérer l’argent des contribuables, mais comment le conseil peut-il s’assurer de bien dépenser l’argent s’il ne donne pas les mandats ou si le conseil ne peut intervenir? Ensuite il a ajouté que si les syndicats veulent négocier un règlement hors cour, il peut donner un mandat au directeur général à cet effet. Pour Dominic Chartrand, président du syndicat des cols bleus, c’est un peu dire une chose et son contraire! Il peut donner un mandat pour négocier un règlement avec les syndicats, mais il ne peut pas donner le mandat de respecter la convention collective signée de bonne foi entre les parties et dont l’article en litige n’a pas été renégocié lors d’aucune ronde de négociation depuis son introduction, même après son application à deux reprises!

Où est l’imputabilité du maire et du conseil? Qui doit rendre des comptes aux contribuables? Le directeur général?  Faut-il rappeler qu’il y a des frais juridiques qui sont actuellement engagés et qui sont payés avec l’argent des contribuables. Si le syndicat obtient gain de cause à l’automne, la somme sera colossale, car il y aura des frais d’intérêts en plus des frais pour des dommages punitifs et moraux réclamés par les syndicats pour avoir sciemment privé leurs membres de plusieurs milliers de dollars. Selon Judith Trudeau, vice-présidente au CCSNL–CSN, ces montants doivent déjà avoir été pris en compte dans le budget, étant donné que la clause en question existe depuis plus de vingt ans!

« Les syndicats reviendront au conseil pour s’assurer que l’argent des contribuables est bien dépensé et pour mieux comprendre qui prend les décisions au sein de la municipalité », d’ajouter Anabel Millette, présidente du syndicat des cols blancs.

À propos

Le Syndicat des employés municipaux de Mirabel–CSN et le Syndicat des travailleuses et travailleurs de la Ville de Mirabel–CSN sont affiliés au Conseil central des Laurentides ainsi qu’à la Fédération des employées et employés de services publics qui compte plus de 425 syndicats affiliés représentant 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics.

Pour information
André Beaudry
450 530-1129

Le Syndicat des employés du transport public du Québec métropolitain–CSN adopte l’entente de principe à 88 %

La nouvelle convention collective prévoit des ajustements et des augmentations de salaire totalisant 18 % sur cinq ans, ce qui devrait améliorer le bilan en matière d’attraction et de rétention de la main-d’œuvre.

Réunis en assemblée générale aujourd’hui, au Centre de foires de Québec, les membres du Syndicat des employés du transport public du Québec métropolitain–CSN ont adopté à 88 % l’entente de principe qui leur était présentée. La grève est ainsi levée et les chauffeurs d’autobus du RTC seront de retour derrière le volant dès jeudi matin.

« Le règlement que nos membres viennent d’adopter est un bon règlement pour les deux parties, qui en ressortent toutes deux gagnantes », a déclaré Hélène Fortin, présidente du syndicat, « je suis très heureuse du résultat et très contente pour la clientèle qui va pouvoir retrouver le service auquel elle est habituée dès demain. »

La nouvelle convention collective prévoit des ajustements et des augmentations de salaire totalisant 18 % sur cinq ans, ce qui devrait améliorer le bilan en matière d’attraction et de rétention de la main-d’œuvre. L’un de gains majeurs de l’entente de principe pour les chauffeuses et chauffeurs concerne le Flexibus, actuellement opéré en sous-traitance, qui sera progressivement repris à l’interne et conduit par des chauffeurs du RTC à compter de mars 2027 avec un retrait complet du privé au plus tard en 2030.

« La lutte contre la sous-traitance fait partie des préoccupations majeures de tous les membres de la fédération », indique Simon-Mathieu Malenfant, vice-président trésorier de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN, « il faut saluer les chauffeuses et les chauffeurs du RTC qui ont réussi à inverser la tendance et fait reculer la sous-traitance dans leur milieu de travail. C’est loin d’être banal comme gain, c’est même très inspirant, je leur lève mon chapeau. »

« Les chauffeuses et chauffeurs du RTC peuvent être fiers des gains qu’ils ont réussi à obtenir », conclut Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN, « ça n’est pas tombé du ciel, c’est leur mobilisation exemplaire et leur détermination qui a porté fruit et c’est toute la population de Québec qui va en profiter avec le renforcement du service public qu’est le RTC. »

À propos
Le Syndicat des employés du transport public du Québec Métropolitain–CSN regroupe 935 chauffeuses et chauffeurs. Il est affilié à la FEESP–CSN, qui regroupe 60 000 membres répartis dans 425 syndicats dans les services publics et parapublics ainsi qu’au Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CCQCA–CSN) qui compte 45 000 membres dans 240 syndicats de toutes provenances. Pour sa part, la CSN compte plus de 330 000 membres syndiqués provenant tant du secteur privé que public.

Entente de principe adoptée à 88 %

L’un de gains majeurs de l’entente de principe pour les chauffeurs concerne le Flexibus, actuellement opéré en sous-traitance, qui sera progressivement repris à l’interne et conduit par des chauffeurs du RTC à compter de mars 2027 avec un retrait complet du privé au plus tard en 2030.

Réunis en assemblée générale aujourd’hui, au Centre de foires de Québec, les membres du Syndicat des employés du transport public du Québec métropolitain (CSN) ont adopté à 88 % l’entente de principe qui leur était présentée. La grève est ainsi levée et les chauffeurs d’autobus du RTC seront de retour derrière le volant dès jeudi matin.

« Le règlement que nos membres viennent d’adopter est un bon règlement pour les deux parties, qui en ressortent toutes deux gagnantes », a déclaré Hélène Fortin, présidente du syndicat, « je suis très heureuse du résultat et très contente pour la clientèle qui va pouvoir retrouver le service auquel elle est habituée dès demain. »

La nouvelle convention collective prévoit des ajustements et des augmentations de salaire totalisant 18 % sur 5 ans, ce qui devrait améliorer le bilan en matière d’attraction et de rétention de la main-d’œuvre. L’un de gains majeurs de l’entente de principe pour les chauffeurs concerne le Flexibus, actuellement opéré en sous-traitance, qui sera progressivement repris à l’interne et conduit par des chauffeurs du RTC à compter de mars 2027 avec un retrait complet du privé au plus tard en 2030.

« La lutte contre la sous-traitance fait partie des préoccupations majeures de tous les membres de la fédération », indique Simon-Mathieu Malenfant, vice-président trésorier de la Fédération des employées et employés de services publics (CSN), « il faut saluer les chauffeurs du RTC qui ont réussi à inverser la tendance et fait reculer la sous-traitance dans leur milieu de travail. C’est loin d’être banal comme gain, c’est même très inspirant, je leur lève mon chapeau. »

« Les chauffeurs du RTC peuvent être fiers des gains qu’ils ont réussi à obtenir », conclut Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN), « ça n’est pas tombé du ciel, c’est leur mobilisation exemplaire et leur détermination qui a porté fruit et c’est toute la population de Québec qui va en profiter avec le renforcement du service public qu’est le RTC. »

À propos

 Le Syndicat des employés du transport public du Québec Métropolitain inc. regroupe 935 chauffeurs. Il est affilié à la FEESP–CSN, qui regroupe 60 000 membres répartis dans 425 syndicats dans les services publics et parapublics ainsi qu’au Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CCQCA-CSN) qui compte 45 000 membres dans 240 syndicats de toutes provenances. Pour sa part, la CSN compte plus de 330 000 membres syndiqués provenant tant du secteur privé que public.

Grève des casinos : les travailleuses et travailleurs convergent à Montréal

Le 6 juin dernier, la Société des casinos faisait état de sa meilleure année financière depuis sa création. De son côté, le vice-président exécutif et chef de l’exploitation des casinos et des salons de jeux, Kevin G Taylor, a vu sa rémunération totale passer de 375 461 $ à 504 498 $ dans la dernière année. Ces profits, ce sont ultimement les travailleuses et les travailleurs qui les créent.

Une foule de près de 2000 personnes s’est réunie ce midi à Montréal sous une chaleur accablante pour signifier son appui aux travailleuses et travailleurs des casinos en grève générale illimitée depuis le 23 juin dernier.

« Le rassemblement d’aujourd’hui est une magnifique démonstration de solidarité. De notre côté, l’énergie est là et nous sommes prêts à tenir notre bout pour obtenir une convention collective satisfaisante », explique Riccardo Scopelleti, président de l’unité des travailleurs et des travailleuses de sécurité du Casino de Montréal.

Une année record pour la Société des casinos
« L’été est la saison la plus achalandée des casinos. Si Loto-Québec et le Conseil du trésor veulent pouvoir annoncer encore une fois des profits records lors de l’exercice financier de l’année prochaine, ils vont devoir mettre de l’eau dans leur vin », explique Katia Lelièvre, vice-présidente de la CSN.

Le 6 juin dernier, la Société des casinos faisait état de sa meilleure année financière depuis sa création. De son côté, le vice-président exécutif et chef de l’exploitation des casinos et des salons de jeux, Kevin G Taylor, a vu sa rémunération totale passer de 375 461 $ à 504 498 $ dans la dernière année.

« Ces profits, ce sont ultimement les travailleuses et les travailleurs qui les créent. La moindre des choses serait de faire en sorte que tout le monde en profite. Les casinos font partie intégrante du paysage estival au Québec et on ne souhaite rien de plus que de permettre aux travailleuses et travailleurs de faire leur travail dans de bonnes conditions », ajoute Chantal Ide, vice-présidente du Conseil central du Montréal métropolitain.

En négociations depuis plus d’un an, les syndiqué-es revendiquent des hausses salariales équivalentes à l’inflation plus 1 $ de l’heure. Alors que les négociations piétinent, l’employeur maintient les mêmes offres salariales depuis le mois de février.

« Ce qu’on demande, ce sont des conditions de travail valorisantes qui permettent d’endiguer les problèmes de recrutement et de rétention du personnel. Il manque du monde pour travailler aux casinos et tant que ce sera le cas, c’est le grand public qui en paiera le prix. En sous-effectifs, c’est clair que les travailleuses et travailleurs ne peuvent pas offrir le meilleur service à la clientèle », ajoute Stéphanie Gratton, présidente par intérim de la Fédération des employés et employées des services publics (FEESP–CSN).

Les syndiqué-es sont prêts à retourner à la table de négociation dès que l’employeur sera prêt à négocier.

La Ville de Sorel-Tracy aux prises avec des problèmes d’approvisionnement en eau et de nids de poule géants

La négociation perdure depuis maintenant 16 mois et la ville ne bouge pratiquement pas sur la question du salaire, malgré l’inflation qui perdure. Les cols bleus ont refusé les dernières offres patronales et en attendent de nouvelles à la table de négociation les 11, 13 et 14 juillet prochains.

Alors que la grève générale illimitée des cols bleus de Sorel-Tracy s’étire depuis le 17 mai dernier, les problèmes s’accumulent dans la ville, tant au niveau de l’entretien des routes que de l’aqueduc en mauvais état.

« Nous avons appris que des préparatifs sérieux avaient été mis en place pour obtenir des camions-citernes des municipalités voisines en cas d’incendies. Il y aurait un risque que l’usine de traitement des eaux, qui est vétuste, ne fournisse pas assez d’eau au moment voulu », indique Martin Gingras, président du Syndicat des employé-es municipaux de la Ville de Sorel-Tracy–CSN. Ce dernier constate aussi la présence de nids de poule « géants » qui ne sont pas réparés. Il y en a même un assez grand pour contenir le président du syndicat !

Le syndicat note aussi les bris à la centrale d’approvisionnement en eau de la ville, ce qui n’augure rien de bon pour la gestion des incendies et la pression d’eau dans l’aqueduc en général.

Le maire Péloquin se traine les pieds

Malgré tous ces problèmes, le nouveau maire Patrick Péloquin, deuxième maire du même nom de famille à Sorel-Tracy, ne semble pas bien comprendre l’importance des cols bleus dans l’administration de sa ville et laisse trainer le conflit.

La négociation perdure depuis maintenant 16 mois et la ville ne bouge pratiquement pas sur la question du salaire, malgré l’inflation qui perdure. Les cols bleus ont refusé les dernières offres patronales et en attendent de nouvelles à la table de négociation les 11, 13 et 14 juillet prochains. Le médiateur sera présent à la séance du 14 juillet. « Il est temps que ça bouge et que le maire s’implique personnellement pour une fois », lance Martin Gingras.

« Il va falloir que les employeurs comprennent, même les villes, que la donne a changé. On ne peut plus offrir des augmentations anémiques et espérer s’entendre avec le syndicat et croire que l’on pourra embaucher facilement de nouveaux employé-es dans le futur », précise Annette Herbeuval, présidente du Conseil central de la Montérégie–CSN.

Le maire répète sans cesse pendant l’assemblée du conseil de ville que les offres patronales sont de 25 % alors que la vérité de l’offre salariale est de 12,75 %. C’est totalement aberrant que notre maire désinforme la population pour ainsi nous mettre les citoyennes et les citoyens à dos alors que la seule chose que les cols bleus souhaitent c’est de retourner au travail pour maintenir et redonner les services de qualité à ceux-ci avec les conditions salariales à la hauteur du marché actuel de l’emploi.

À propos
Le Syndicat des employé-es municipaux de la Ville de Sorel-Tracy–CSN compte une centaine de membres. Le syndicat est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN), qui compte 65 000 membres dans les secteurs public et parapublic. Il est également affilié au Conseil central de la Montérégie–CSN, qui regroupe quelque 35 000 membres issus de tous les secteurs d’activité, privés et publics, sur une base régionale ainsi qu’à la Confédération des syndicats nationaux (CSN) qui représente plus de 330 000 membres.