75e FEESP : Faits saillants historiques – Secteur de la sécurité du public

Étant donné que le Secteur de la sécurité du public est le plus « jeune » secteur de la FEESP, son fait saillant le plus déterminant est sans contredit sa création lors du Congrès de la fédération en juin 2018, à Sherbrooke.

Bien que l’historique du secteur soit assez récent, les syndicats qui le composent sont à la FEESP depuis plusieurs années déjà. Le secteur regroupe des syndicats ayant comme dénominateur commun la sécurité du public, tant dans les domaines privé, gouvernemental, que municipal.

La création du secteur en 2018 est venue répondre, en quelque sorte, à un besoin de plus en plus nécessaire de regrouper les syndicats œuvrant dans le domaine spécifique de la sécurité du public qui sont confrontés à des enjeux similaires au quotidien.

Formations et activités thématiques

Ainsi, des formations, des journées thématiques ainsi que des outils ont été développés pour répondre aux besoins spécifiques exprimés par les membres au fil des années. À titre d’exemple, un colloque sur le trouble de stress post-traumatique (TPST) dont sont victimes de nombreux intervenants dans le secteur de la sécurité du public a eu lieu en octobre 2019.

Aujourd’hui, le secteur est composé d’une quinzaine de syndicats dans l’ensemble du Québec, incluant des pompiers, des répartiteurs affectés au 911, des agents de sécurité, des inspecteurs, ainsi que des agents en services correctionnels et constables spéciaux en transport collectif.

Campagne pour la reconnaissance du SAPSCQ-CSN

Un autre fait saillant du secteur qui serait digne de mention concerne la vaste campagne de mobilisation et de visibilité des membres du Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec (SAPSCQ-CSN) qui se sont déployés aux quatre coins du Québec en 2021-2022 pour la reconnaissance de leur emploi par le ministère de la Sécurité publique du Québec avec, comme figure emblématique, la désormais célèbre “autruche”, qu’ils sont même allés livrer eux-mêmes en février 2021 au bureau de la ministre Geneviève Guilbeault.

 

 

Le SCFP et la CSN dénoncent les manœuvres antisyndicales de la SQDC

Alors que les deux organisations syndicales négocient actuellement le renouvellement de leurs conventions collectives respectives, la Société québécoise du cannabis (SQDC) multiplie les manœuvres antisyndicales s’apparentant à de la négociation de mauvaise foi.

D’une même et unique voix, les présidences des organisations syndicales, Maxime Nadeau du syndicat affilié à la Confédération des syndicats nationaux (CSN) et David Clément du syndicat affilié au Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) déclarent « qu’en pleine négociation, alors qu’aucune entente n’a été adoptée par les membres, l’employeur utilise des éléments négociés à nos tables respectives pour les offrir à ses salarié-es non syndiqué-es, ce qui menace de faire complètement déraper les processus de négociation en cours. Ces manœuvres sont tout simplement inacceptables et ne seront pas tolérées par nos syndicats. Notre employeur n’a aucun respect pour nos processus de négociation et méprise les salarié-es à son emploi ».

Depuis le début des pourparlers, les deux organisations syndicales font face à la même attitude fermée et méprisante aux tables de négociation. Les contentieux juridiques des deux organisations préparent présentement le dépôt de plaintes de négociation de mauvaise foi et d’ingérence contre la SQDC. Le SCFP 5454 détient déjà un mandat de grève générale illimitée à déclencher au moment opportun et le SEESQDC–CSN se réunira en assemblée générale sous peu.

« N’oublions pas que notre employeur est une société d’État qui relève directement du gouvernement du Québec. Voir la SQDC utiliser de telles tactiques déloyales et illégales à nos tables de négociation, des stratégies rétrogrades qui sont généralement le lot des pires employeurs du secteur privé, nous apparaît terriblement inquiétant puisque cela mine l’existence même de notre droit à la syndicalisation. Surtout, cela vient détruire le peu de confiance que nous pouvions avoir envers notre employeur et son comité patronal », de conclure les deux représentants syndicaux.

75e FEESP : Faits saillants historiques – Comité de la condition féminine

Le comité de la condition féminine de la FEESP travaille à promouvoir les revendications mises de l’avant par le mouvement CSN sur les questions touchant spécifiquement les femmes.

Lors du Congrès de novembre 1997, la FEESP s’est dotée d’un programme d’accès à l’égalité (P.A.E.) dans le but d’augmenter la représentation des femmes dans sa structure, et ce, dans la continuité du P.A.E. voté à la CSN. Par ce programme, le comité a mis de l’avant des mesures incitatives afin de favoriser une représentation équitable des femmes dans notre Fédération.

Le 25 avril 2002, le comité a organisé un forum portant sur le P.A.E. lors du Conseil fédéral à Drummondville.  Près de 200 délégué-es  y ont participé.

Une pièce de théâtre pour souligner le 30e anniversaire du Comité en 2011

Lors du Conseil fédéral de 2011, la présentation du rapport des membres du comité de la condition féminine est intégrée à une prestation théâtrale en collaboration avec la troupe de théâtre Parminou afin de souligner le 30e anniversaire de création de son comité ainsi que celui du Comité de santé et sécurité de la FEESP.

 

Pénurie de main-d’œuvre record dans le transport scolaire : la FEESP–CSN réclame d’urgence une hausse des salaires des conductrices et conducteurs

Après des années de revendications infructueuses auprès du ministère de l’Éducation pour tenter de régler le grave problème de pénurie de main-d’œuvre qui continue de sévir dans le transport scolaire partout au Québec, le Secteur transport scolaire de la FEESP–CSN dépose aujourd’hui une pétition, accessible dès maintenant sur le site de l’Assemblée nationale, afin de réclamer d’urgence une hausse significative des salaires des conductrices et conducteurs de véhicules scolaires, autobus comme berlines.

Cette pétition est parrainée par la députée de Sherbrooke et porte-parole du deuxième groupe d’opposition en éducation, Christine Labrie.

Des milliers de trajets annulés

« Au cours des dernières semaines, la pénurie de conductrices et conducteurs de véhicules scolaires a atteint un sommet inégalé. Uniquement au Centre de services scolaire des Affluents, plus de 2600 parcours ont dû être annulés à ce jour en raison du manque de conducteurs. Au Centre de services scolaire des Samares, la situation est similaire, avec environ 3500 parcours qui ont dû être annulés depuis le début de l’année scolaire. Pour ces deux Centres de services scolaires seulement, cela équivaut à plus de 1500 élèves qui n’ont pas de service chaque jour. C’est absolument inacceptable », a déploré Josée Dubé, présidente du Secteur transport scolaire de la FEESP–CSN et présidente du Syndicat des travailleurs des Autobus Gil-Ber–CSN.

Cette situation n’est pas propre à la région de Lanaudière; elle touche l’ensemble des régions du Québec. À l’heure actuelle, on estime qu’il manque environ 1200 conductrices et conducteurs pour endiguer la pénurie, ce qui constitue un frein à l’accès à l’éducation, car plusieurs élèves manquent l’école quotidiennement, faute de transport scolaire.

Un besoin évalué à 90 M$

« Aujourd’hui, nous mettons en ligne une pétition pour revendiquer une enveloppe dédiée exclusivement à l’amélioration des salaires des conductrices et conducteurs. Il s’agit d’un besoin criant qui est évalué à environ 70 M$ par année, en plus des 20 M$ déjà affectés au Programme d’aide financière pour la rétention des conducteurs d’autobus scolaire (PAFCAS), qui n’a démontré aucun effet sur l’attraction ni la rétention de personnel, puisqu’il ne modifie pas substantiellement les conditions salariales de l’emploi », a déclaré Stéphanie Gratton, vice-présidente de la FEESP-CSN.

Accentuation des moyens de pression et appel à la mobilisation

D’autres actions de mobilisation seront effectuées d’ici la fin mai pour faire pression sur le gouvernement. En ce sens, la sortie des nouvelles règles budgétaires pour le transport scolaire est l’occasion parfaite pour régler le problème. « Il est temps de cesser les demi-mesures et de régler le problème pour de bon sans quoi le service fiable et sécuritaire du transport scolaire sera en péril. Le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge se doit d’agir maintenant ! », a ajouté la présidente du Conseil central de Lanaudière CSN, Patricia Rivest.

« Aujourd’hui, j’appelle les conducteurs et conductrices des quatre coins du Québec à se mobiliser, à faire circuler la pétition et à interpeller les élu-es de leurs régions. On invite aussi les parents, premières victimes de la pénurie de conducteurs-trices, à se mobiliser en vue d’un refinancement du transport scolaire pour préserver le droit à l’accès à l’éducation de leurs enfants », a conclu Josée Dubé.

 

Lien vers la pétition

https://www.assnat.qc.ca/fr/exprimez-votre-opinion/petition/Petition-9581/index.html

75e FEESP : Faits saillants historiques – Comité de formation et vie syndicale

Regard dans le rétroviseur : les 25 dernières années

Historiquement, ce sont les élu-es du Comité Santé Sécurité au Travail (SST) qui donnaient les sessions de formation en SST et ceux du comité de formation donnaient les sessions en relations de travail. Ils et elles étaient toujours accompagnés d’une personne conseillère. À moins d’être réélues après leurs mandats de trois ans, cela s’avérait pratiquement impossible de développer l’expertise de ces formateurs.  C’était toujours à recommencer ou presque.

Le 20 novembre 2009, le bureau fédéral de la FEESP a entériné une proposition qui allait changer la donne. On a créé une banque de militants-formateurs qui seraient choisis par un processus équitable et transparent. Cette sélection se ferait en collaboration avec le Service des relations de travail de la CSN – formation (SRT).

Le processus consiste à recruter, lorsqu’il y a des besoins, de nouveaux militants-formateurs par le biais de l’envoi d’un questionnaire dans tous les syndicats affiliés à la FEESP.

Tout membre FEESP intéressé à devenir formateur doit :

  1. Remplir le questionnaire d’intérêt et le retourner dans les délais prescrits;
  2. Collaborer avec le SRT-formation lors des entrevues et tout au long du processus de sélection;
  3. Suivre et réussir les trois journées de formation en andragogie, donné par le SRT formation.

La nomination des personnes formatrices-militantes est ensuite entérinée par le bureau fédéral sur recommandation du comité exécutif (art 9.01, Statuts & règlements FEESP).

Grâce à ce changement majeur, la fédération est maintenant dotée d’une banque de personnes militantes-formatrices expérimentées qui répond mieux aux besoins des syndicats locaux en matière de formation.

Au fil des ans et encore aujourd’hui, la réputation des formations de la FEESP n’est plus à faire. C’est avec le concours des élu-es, des formateurs-trices militant-es, collaborateurs-trices, personnes conseillères et tous ceux et celles qui y ont contribué et de celles qui continuent de le faire, de près ou de loin, que la formation demeure une priorité à la FEESP.

Un immense merci à toutes et tous!

Prévention pour contrer le harcèlement et la violence au travail : un trois jours de formation indispensable 

En 2006, deux de nos formatrices-militantes, Linda Boisclair du Comité de la condition féminine FEESP et Hélène Vachon du comité Santé et sécurité FEESP ont apporté une contribution remarquable en concevant une session moins longue, sur trois jours consécutifs, plutôt que la formule qui s’étendait sur quatre jours en deux sessions distinctes.

Cette nouvelle version améliorée de la formation en Prévention pour contrer le harcèlement et la violence au travail, mise sur pied au printemps 2007, s’avère plus facile d’accès en termes de temps de libération et de coûts pour nos syndicats locaux. Aussi, en remaniant l’ensemble des contenus en une seule session, cela équipait les personnes participantes qui suivait la formation à pouvoir traiter les cas et les dossiers de harcèlement et violence au travail immédiatement après avoir reçu la formation.

Sessions spécialisées sur mesure après consultation des secteurs

Après des consultations avec les secteurs de la fédération pour déterminer les besoins des syndicats locaux, le Comité de formation de la FEESP développe et déploie plus de sessions spécialisées sur des enjeux ou des thèmes spécifiques tels que le soudage, la qualité de l’air, le cadenassage, l’ergonomie et les espaces clos, pour ne nommer que ceux-là. Ces sessions sont données par les formateurs-trices militants et les personnes conseillères spécialisées dans ces domaines.

Congrès FEESP 2018 : le mandat du Comité de formation s’élargit !

En 2018, Le Congrès de la FEESP décide d’inclure la vie syndicale au mandat du comité de formation et renomme le comité pour concrétiser cette décision. Dorénavant, il s’appelle le comité de formation et de vie syndicale, et ses travaux devront refléter ses deux préoccupations au sein de la fédération et auprès des syndicats locaux.

La formation à distance – une entrée remarquable à l’ère numérique

Deux évènements marquants propulsent la formation de la fédération dans l’ère numérique.

Tout d’abord en 2019, le comité a soutenu la décision de faire une transition en ce qui concerne les inscriptions. On passe de la poste/papiers aux inscriptions en ligne, ce qui génère des économies de temps et d’argent pour la gestion des formations.

Ensuite, frappée de plein fouet par la pandémie de COVID-19, la fédération et le Comité de formation et vie syndicale décide que nous ne pouvons continuer d’annuler les formations, car les besoins de nos syndicats locaux sont criants. On va de l’avant et on saute dans l’arène des nouvelles plateformes Zoom et Teams pour déployer nos cours et répondre présents auprès des syndicats locaux et des membres de la FEESP. C’est notamment grâce au travail sans relâche de Stéphanie Fournier, salariée au dossier, et de la présidente du comité, Carmelina Santoro, ainsi que de toutes les personnes formatrices, que cela a pu se réaliser. Avec la bonne volonté de toutes et tous, nous avons pu, comme on dit, « nous revirer sur un dix cennes » !

Merci également à toutes et tous les participant-es qui ont bien voulu entrer dans l’ère numérique avec nous !

Le déconfinement et les bilans nous permettront de faire le point sur cette nouvelle pratique des formations, mais chose certaine nous sommes résolument en marche vers l’avant et il y aura sûrement un mélange des genres pour l’avenir de la formation à la FEESP !