Offre finale acceptée à majorité par les membres du syndicat

« Cette nouvelle entente témoigne de la grande solidarité et de l’inébranlable détermination des membres du syndicat. »

Réunis en assemblée générale dans la soirée du 20 juin, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs du transport scolaire de l’Énergie–CSN ont accepté à majorité la dernière offre patronale, mettant ainsi fin au conflit de travail qui durait depuis plus de trois mois.

« Il était essentiel pour nos membres d’obtenir une augmentation salariale considérable avec la nouvelle entente, explique Michel Paquin, président du syndicat. Nous sommes donc satisfaits du fait que notre salaire horaire passera de 24,91 $ à 28,32 $ dès le 1er juillet de cette année. »

Rappelons que les opérateurs d’entreprises de transport scolaire comme Autobus de l’Énergie ont reçu des fonds du gouvernement afin de bonifier les conditions de travail des conductrices et des conducteurs dans l’espoir de mettre fin à la pénurie de personnel.

« Nous sommes ravis que les conductrices et les conducteurs d’Autobus de l’Énergie reçoivent enfin leur juste part du gâteau, ajoute Stéphanie Gratton, présidente par intérim de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN. Nous espérons que cette entente pave la voie aux autres ententes qui devront être négociées prochainement dans le secteur du secteur du transport scolaire. »

La société mère d’Autobus de l’Énergie, le groupe Sogesco, est l’un des principaux employeurs dans le transport scolaire au Québec.

« Cette nouvelle entente témoigne de la grande solidarité et de l’inébranlable détermination des membres du syndicat, affirme fièrement Pascal Bastarache, président du Conseil central du Cœur du Québec–CSN. À l’image des autres syndicats du transport scolaire, ces conductrices et conducteurs de véhicule scolaire ont fait des avancées hors de l’ordinaire parce qu’ils se sont tenus debout et ont réclamé leur dû. Avec ce nouveau règlement, les autres filiales de Sogesco et les autres employeurs de notre région n’auront d’autre choix que d’ajuster leurs offres salariales en conséquence. »

À propos
Le Syndicat des travailleuses et travailleurs du transport scolaire de l’Énergie–CSN rassemble 15 membres et est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics–CSN. Celle-ci regroupe 65 syndicats comptant 3 000 membres dans le transport scolaire.

La FEESP–CSN compte plus de 425 syndicats affiliés représentant 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics. Le Conseil central du Cœur du Québec–CSN regroupe quelque 16 300 membres issus de tous les secteurs d’activité, privés et publics, réunis au sein de 130 syndicats sur une base régionale.

Le SAPSCQ–CSN dépose ses demandes

La question des heures supplémentaires obligatoires (le fameux TSO), que nous appelons aussi le gel, sera au cœur de nos échanges, puisque cette obligation d’effectuer plus d’un quart de travail a des impacts importants sur les agents de la paix en milieu carcéral, souligne Mathieu Lavoie, président du Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec–CSN.

En ce 19 juin au matin, le Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec–CSN a déposé l’ensemble de ses demandes au Secrétariat du Conseil du trésor, à Québec.

« À la suite d’une consultation nationale de nos membres, nous avons défini nos priorités de la négociation qui débute aujourd’hui même avec le dépôt de nos demandes ce matin au Secrétariat du Conseil du trésor. La question des heures supplémentaires obligatoires (le fameux TSO), que nous appelons aussi le gel, sera au cœur de nos échanges, puisque cette obligation d’effectuer plus d’un quart de travail a des impacts importants sur les agents de la paix en milieu carcéral, souligne Mathieu Lavoie, président du syndicat. Les problèmes d’attraction et de rétention de la main-d’œuvre sont au cœur de la question de ce TSO qui mine le moral de nos membres. Nous avons environ 400 postes vacants au Québec et seulement que pour 2022, 175 agents ont démissionné de leurs fonctions. Malgré l’obligation de l’employeur d’engager 240 recrues par année, environ 50 % d’entre elles ne restent pas à l’emploi. Pour garder notre monde, il nous faut des conditions de travail bonifiées ».

« Pour nous, la question salariale est évidemment très importante, mais il ne faut surtout pas oublier que le travail en milieu carcéral demeure très éprouvant sur la santé psychologique des travailleuses et des travailleurs. Nous avons toujours mis de l’avant la question de la santé et de la sécurité au travail, la prise en charge rapide et efficace des événements qui sont souvent potentiellement traumatiques et le financement adéquat du programme d’aide aux employé-es adaptés aux besoins très précis des agentes et des agents correctionnels, précise Stéphanie Gratton, présidente par intérim de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN. Pour attirer et retenir ses travailleuses et ses travailleurs, l’employeur doit également leur offrir un solide soutien en matière de SST ».

À propos

Le SAPSCQ–CSN est un syndicat autonome affilié à la Fédération des employées et employés de services publics de la Confédération des syndicats nationaux depuis 2006. Il représente plus de 2 800 agentes et agents de la paix en services correctionnels, répartis dans 18 établissements de détention partout au Québec.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Sogesco va perturber la rentrée scolaire par avarice

« Au début de l’année scolaire 2023-2024, l’employeur aura obtenu une bonification d’environ 24 % de la valeur de ses contrats du centre de services scolaire par rapport à l’année scolaire 2021-2022, alors qu’il offre seulement 10 % d’augmentation salariale à ses employé-es pour la même période. C’est de l’avarice pure et simple », souligne Josée Dubé, présidente du secteur transport scolaire de la FEESP–CSN.

Les chauffeuses et chauffeurs d’Autobus de l’Énergie, propriété du groupe Sogesco, sont sans contrat de travail depuis juillet 2021. L’employeur a pourtant reçu des fonds du gouvernement afin de bonifier leurs conditions de travail et ainsi mettre fin à la pénurie de personnel. Sogesco, qui appartient aux frères Dave et André Girardin, préfère garder l’argent et risque ainsi de compromettre la reprise du service à la rentrée scolaire cet automne.

Après près de deux ans de négociation et devant l’intransigeance de l’employeur, Sogesco de Shawinigan, les travailleuses et travailleurs n’ont eu d’autre choix que d’exercer leur dernier recours, la grève générale illimitée.

« Plusieurs séances de conciliation n’ont pas suffi pour faire avancer la négociation. Non seulement l’employeur ne respecte pas la convention collective en refusant de verser aux salarié-es l’indexation à l’IPC, mais il propose un recul quant à la clause d’indexation », explique Michel Paquin, président du Syndicat des travailleuses et travailleurs du transport scolaire de l’Énergie–CSN.

Il faut savoir que ces montants provenant de fonds publics sont directement versés à l’employeur par le centre de services scolaire. Ainsi, Sogesco refuse de rendre leur dû aux chauffeuses et aux chauffeurs, qui sont pourtant à coût nul pour l’entreprise.

« Au début de l’année scolaire 2023-2024, l’employeur aura obtenu une bonification d’environ 24 % de la valeur de ses contrats du centre de services scolaire par rapport à l’année scolaire 2021-2022, alors qu’il offre seulement 10 % d’augmentation salariale à ses employé-es pour la même période. C’est de l’avarice pure et simple », souligne Josée Dubé, présidente du secteur transport scolaire de la FEESP–CSN. « Sogesco considère étrangement nos demandes comme démesurées. Sogesco ne peut pas payer moins que tout le secteur et espérer régler son problème de pénurie de main-d’œuvre, c’est pourtant facile à comprendre », s’insurge José Dubé.

Que fait le ministère de l’Éducation ?

Pendant ce temps, le Centre de service scolaire de l’Énergie joue involontairement le jeu de Sogesco. « Le ministère de l’Éducation a le pouvoir d’intervenir afin de corriger la situation via le Centre de service scolaire de manière à prévenir l’accaparement des ressources dédiées par des propriétaires avares », affirme Pascal Bastarache, président du Conseil central du Cœur du Québec–CSN.

« La mission première de l’entreprise n’est-elle pas d’offrir du transport aux enfants ? Il faudrait que Sogesco se rappelle qu’il existe pour rendre service aux enfants et à leurs parents », conclut Pascal Bastarache.

 À propos

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs du transport scolaire de l’Énergie–CSN rassemble 15 membres et est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics–CSN. Celle-ci regroupe 65 syndicats comptant 3 000 membres dans le transport scolaire.

La FEESP–CSN compte plus de 425 syndicats affiliés représentant 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics. Le Conseil central du Cœur du Québec–CSN regroupe quelque 16 300 membres issus de tous les secteurs d’activité, privés et publics, réunis au sein de 130 syndicats sur une base régionale.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Entente de principe pour les employé-es des piscines de Cowansville

Néanmoins, il reste du chemin à parcourir au Québec pour faire reconnaître la réelle valeur et l’importance de ces spécialistes en matière de sécurité aquatique.

Après plus d’un an de négociation, les membres du Syndicat des employé-es des piscines et plans d’eau de la ville de Cowansville–CSN ont réussi à obtenir de meilleures conditions de travail. Le 14 juin, les travailleuses et les travailleurs ont adopté à l’unanimité une entente de principe pour le renouvellement de leur convention collective.

L’entente de cinq ans couvre la période du 1er janvier 2022 au 31 décembre 2026. Le nouveau contrat de travail comprend des augmentations salariales de 2,5 % par année. De plus, les salarié-es à l’emploi recevront une rétroactivité sur les heures travaillées depuis le 1er janvier 2022.

Les employé-es se verront également accorder une prime d’engagement, soit un montant forfaitaire de 1,8 % des heures travaillées après la majoration de 2,5 % des échelles de salaire. Pour sa part, la fonction de coordonnatrice des piscines bénéficie d’un rattrapage salarial de 23,11 $ à 25 $ l’heure. « Je tiens à saluer le travail de toute l’équipe au long de la négociation et de la mobilisation ainsi que l’appui de la population à notre cause », affirme Jade Galipeau, présidente du syndicat.

« Cette entente constitue une bonne nouvelle pour ces travailleuses et travailleurs essentiels qui veillent à la sécurité aquatique des citoyennes et des citoyens de Cowansville. Néanmoins, il reste du chemin à parcourir au Québec pour faire reconnaître la réelle valeur et l’importance de ces spécialistes en matière de sécurité aquatique », ajoute Simon Mathieu Malenfant, vice-président trésorier de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

« Il faut saluer la persévérance et la solidarité des membres du syndicat. Plus d’un an de négociation, ce n’est pas rien. Par leur mobilisation exemplaire, ils ont réussi à améliorer leurs conditions de travail », souligne Denis Beaudin, président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie–CSN.

À propos
Le Syndicat des employé-es des piscines et plans d’eau de la ville de Cowansville–CSN compte une vingtaine de membres. Il est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics, qui compte 65 000 membres dans les secteurs public et parapublic. Il est également affilié au Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie–CSN, qui regroupe quelque 12 500 membres issus de tous les secteurs d’activité, privés et publics, sur une base régionale ainsi qu’à la Confédération des syndicats nationaux (CSN) qui représente plus de 330 000 membres.

Les casinos de Montréal, Mont-Tremblant, Charlevoix et Lac-Leamy à Gatineau déclenchent la grève

Le secteur des casinos et des salons de jeux a connu la meilleure année de son histoire, souligne le syndicat.

À la veille du Grand Prix du Canada à Montréal, 1000 travailleurs et travailleuses du casino de Montréal et de Jeux en ligne ont déclenché la grève.

Les casinos de Lac-Leamy à Gatineau, de Mont-Tremblant et de Charlevoix ont eux aussi débrayé à la suite de l’adoption d’un mandat de cinq jours de grève à utiliser au moment opportun, portant le nombre de syndiqué-es en grève à environ 1700 personnes.

« Loto-Québec et la Société des casinos font des profits extraordinaires cette année, mais refusent de revoir leurs offres salariales. C’est insultant pour les travailleurs et travailleuses qui portent le casino sur leur dos ! » s’exclame Riccardo Scopelleti, président de l’unité des travailleurs et des travailleuses de sécurité du Casino de Montréal sur la ligne de piquetage devant le casino.

On apprenait notamment dans l’exercice financier de Loto-Québec publié le 7 juin dernier que le secteur des casinos et des salons de jeux a connu la meilleure année de son histoire et que Kevin G. Taylor, vice-président exécutif et chef de l’exploitation des casinos et des salons de jeux, a bénéficié d‘une hausse de salaire de 34 %, passant de 375 461 $ à 504 498 $.

« Ce qu’on demande depuis un an, ce sont des augmentations de salaire qui permettraient aux employé-es de ne pas s’appauvrir avec la hausse du coût de la vie. Pendant ce temps, le patron des casinos s’offre une hausse de salaire de 130 000 $. C’est absolument indécent ! », s’exclame Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN.

« Malgré le fait que la société dit vouloir négocier, elle nous fait la même offre depuis le 28 février 2023. Il y a des limites à négocier seul ! » ajoute Stéphanie Gratton, présidente par intérim de la Fédération des employés et employées des services publics–CSN.

Les augmentations salariales demandées par les employé-es représentent l’équivalent de la hausse du coût de la vie plus 1 $ l’heure. Cette demande vise à protéger leur pouvoir d’achat de même qu’à améliorer l’attraction et la rétention du personnel. Le syndicat explique que dans le contexte économique actuel, les conditions de travail à la Société des casinos du Québec causent un grand roulement chez les employé-es.