Plus de cent mille personnes manifestent à Montréal pour les services publics

La colère qui s’exprime aujourd’hui par cette manifestation, c’est celle de milliers de personnes qui, année après année, se font dire qu’il n’y en a jamais assez pour elles. Que ça coûte trop cher de rémunérer adéquatement les 78 % de femmes et les hommes qui offrent des services à la population.

Plus de cent mille travailleuses et les travailleurs des services publics ont déferlé dans les rues de Montréal aujourd’hui afin d’envoyer un puissant signal au gouvernement de François Legault : ses offres déconnectées et méprisantes ne passent pas, tant auprès des 420 000 membres du Front commun qu’auprès de la population.

« La colère qui s’exprime aujourd’hui par cette manifestation, c’est celle de milliers de personnes qui, année après année, se font dire qu’il n’y en a jamais assez pour elles. Que ça coûte trop cher de rémunérer adéquatement les 78 % de femmes et les hommes qui offrent des services à la population. Elles et ils sont venus dire au gouvernement, d’une seule voix, que ça suffit, le mépris! », lancent les porte-parole du Front commun, François Enault, premier vice-président de la CSN, Éric Gingras, président de la CSQ, Magali Picard, présidente de la FTQ, et Robert Comeau, président de l’APTS.

Pour assurer l’avenir des réseaux de l’éducation, de la santé et des services sociaux ainsi que de l’enseignement supérieur, il faut des améliorations importantes des conditions de travail afin d’attirer la relève et de retenir le personnel dans nos réseaux publics. Le Front commun revendique un mécanisme permanent de protection contre l’inflation ainsi qu’un enrichissement visant un rattrapage salarial général. Concrètement, pour l’année 2023, le Front commun revendique 100 $ par semaine ou l’indice des prix à la consommation (IPC) +2 % (selon la formule la plus avantageuse); pour 2024, l’IPC + 3 %; et, finalement, pour 2025, l’IPC + 4 %.

Le Front commun dénonce tout particulièrement l’arrogance du gouvernement, qui refuse de bonifier les conditions de travail alors que les services publics sont sur la corde raide. Rappelons que l’inflation prévue par le ministre des Finances est de 16,4 % pour la période de 2022 à 2027, soit 7,4 % de plus que les offres présentement sur la table.

L’opinion publique derrière les services publics

Le Front commun met en garde le gouvernement : un coup de sonde dévoilé la semaine dernière indique que la très grande majorité des Québécoises et des Québécois sont d’avis que le gouvernement doit améliorer les conditions de travail de ses employés (87 %) pour demeurer compétitif sur le marché du travail. Ils pensent également que les salaires devraient minimalement être indexés au coût de la vie (86 %).

« La population voit clair dans le jeu du gouvernement Legault. S’il persiste à vouloir appauvrir les travailleuses et les travailleurs et à dévaloriser les services publics, cela risque de lui coûter cher auprès de ses propres électeurs et électrices, des gens qui souhaitent avoir des services accessibles et de qualité, dans toutes les régions du Québec. L’avenir de nos réseaux publics, ça concerne tout le monde! », ajoutent les porte-parole du Front commun.

Vers la grève générale illimitée

La manifestation nationale pour les services publics survient alors qu’une vaste tournée d’assemblées générales est bien entamée. Rappelons que les 420 000 membres du Front commun seront appelés, jusqu’au 13 octobre, à se prononcer sur un mandat pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée.

« Devant la fermeture du gouvernement, près d’un an après avoir déposé nos demandes, nous n’avons d’autre choix que de monter la pression et d’envisager le recours à la grève. C’est une mobilisation historique et sans précédent au cours des 50 dernières années à laquelle on assiste. C’est un mandat très fort qui leur est recommandé, mais il est surtout à la hauteur des besoins criants dans nos réseaux publics. Si le gouvernement se comportait réellement comme un employeur de choix et s’il proposait de réelles améliorations, nous n’en serions pas là. Le gouvernement doit en prendre acte et se mettre sérieusement à table pour convenir d’une entente négociée, qui profitera à toute la population du Québec », concluent les porte-parole du Front commun.

Pour plus d’information sur la négociation en cours : https://www.frontcommun.org/.

Quand la pénurie de personnel plombe les services publics

« On n’arrête pas de le répéter : il faut des emplois plus attractifs avec des conditions de travail améliorées et des salaires compétitifs pour garder l’expertise des travailleuses et des travailleurs dans nos réseaux et pour recruter du nouveau monde. Les bris de services sont bien réels, et franchement, il y a quand même des solutions qui sont connues »

À la suite du dépôt du rapport annuel 2022-2023 du Protecteur du citoyen, les porte-parole du Front commun réitèrent que la pénurie de personnel est au cœur des négociations du secteur public alors que le rapport confirme ce que le personnel des réseaux dénonce depuis longtemps.

« On n’arrête pas de le répéter : il faut des emplois plus attractifs avec des conditions de travail améliorées et des salaires compétitifs pour garder l’expertise des travailleuses et des travailleurs dans nos réseaux et pour recruter du nouveau monde. Et ça, ça passe par les négociations. Quand on dit que l’avenir de nos services publics, ça concerne tout le monde, c’est exactement le sens des constats présentés dans le rapport du Protecteur du citoyen. Les bris de services sont bien réels, et franchement, il y a quand même des solutions qui sont connues », de déclarer les porte-parole du Front commun, François Enault, premier vice-président de la CSN, Éric Gingras, président de la CSQ, Magali Picard, présidente de la FTQ, et Robert Comeau, président de l’APTS.

Ils rappellent aussi les récents résultats d’un sondage SOM, dévoilés par le Front commun en début de semaine, quant à la perception des Québécoises et des Québécois quant aux négociations du secteur public. : la population appuie en effet clairement les travailleuses et les travailleurs des réseaux de l’éducation, de la santé et des services sociaux et de l’enseignement supérieur. La très grande majorité des Québécoises et des Québécois sont d’avis que le gouvernement doit améliorer les conditions de travail de ses employés (87 %) pour demeurer compétitif sur le marché du travail. Le Front commun invite d’ailleurs l’ensemble de la population à venir marcher pour les services publics dans les rues de Montréal ce samedi 23 septembre. C’est un rendez-vous, à 13 heures, au parc Jeanne-Mance.

« Dans le rapport publié aujourd’hui, le gouvernement a la preuve, noir sur blanc, s’il lui en fallait une autre, que la pénurie entraîne une baisse des services. C’est urgent d’investir massivement dans les services publics. L’organisation du travail est une chose, mais nous ne sommes pas à l’heure de faire plus avec moins. La flexibilité a des limites, surtout quand nos priorités ne sont pas entendues aux tables de négociation. Dans nos réseaux, il n’y a plus rien à couper, point. Et nos demandes sont à la hauteur des besoins et des attentes des 420 000 membres que nous représentons. Et d’une seule voix, ils nous signalent qu’ils sont prêts à se mobiliser pour obtenir les conditions qu’ils méritent! », concluent les porte-parole du Front commun.

Pour plus d’information sur la négociation en cours : https://www.frontcommun.org/.

Un an de grève au Cimetière Notre-Dame-des-Neiges

« Nous sommes ici pour commémorer un an de grève, un an de mépris de l’employeur et non, nous ne reculerons pas ! »

Pour souligner une année complète de grève générale illimitée, les membres du syndicat des employé-es de bureau manifestaient hier au cimetière pour crier haut et fort à la Fabrique Notre-Dame, organisme responsable de la gestion du cimetière, que le conflit a assez duré ! Le syndicat est sans contrat de travail depuis 2017. Eric Dufault, président du syndicat, déclare « qu’il faut dénouer l’impasse et arriver à une entente pour l’obtention de meilleures conditions de travail. Nous sommes impatients de retourner au travail pour dignement servir les familles ».

L’appel à la solidarité envoyé par les grévistes n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd. Des militantes et militants des casinos, différents membres du secteur public et ceux du privé et bien d’autres camarades de tous horizons sont venus appuyer les grévistes pour leur rappeler que les syndicats de la CSN ne les ont pas oubliés et qu’ils appuient leur cause.

Bien que la fin du conflit du personnel de l’entretien ait permis la réouverture du cimetière depuis le 11 septembre dernier, dans les faits, rien ne va plus dans les opérations de l’institution. Les crémations et les inhumations ne peuvent se faire correctement sans le retour en poste du personnel administratif.

« Ça fait un an que les membres font preuve de courage et de détermination. Depuis le début, l’employeur leur manque de respect et bloque la négociation. Elles et ils ont droit au salaire et aux conditions qu’ils méritent. Sans les employé-es de bureau, les opérations ne se font tout simplement pas au cimetière. », affirme avec émotion Linda Tavolaro, secrétaire générale de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

« Nous sommes ici pour commémorer un an de grève, un an de mépris de l’employeur et non, nous ne reculerons pas ! Nous sommes entièrement solidaires à votre lutte et nous le serons jusqu’à ce que vous obteniez satisfaction à vos revendications. », annonce Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN.

Nathalie Arguin, secrétaire générale de la CSN, a quant à elle salué tous les syndicats présents à la manifestation : « c’est une grande dose de solidarité que l’on vous transmet maintenant et qui incarne tout le mouvement CSN. Vous menez une lutte difficile et sans merci ! Soyez assurés de l’appui de l’ensemble des composantes de la CSN. Nous rappelons à l’employeur que sa place est à la table de négociation pour qu’enfin, l’on puisse régler le conflit. »

En grève depuis le 20 septembre 2022, le Syndicat des employé-es de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges–CSN compte une quinzaine de membres. Ils réclament que l’employeur garantisse un plancher d’emploi et un salaire qui couvre l’inflation avec une rétroaction salariale.

 

L’opinion publique est clairement du côté des travailleuses et des travailleurs, selon un sondage SOM

La très grande majorité des Québécoises et des Québécois sont d’avis que le gouvernement doit améliorer les conditions de travail de ses employés (87 %) pour demeurer compétitif sur le marché du travail. Ils pensent également que les salaires devraient minimalement être indexés au coût de la vie (86 %).

Le Front commun dévoile les résultats d’un sondage SOM sur la perception des Québécoises et des Québécois à l’égard des négociations du secteur public, lesquels confirment que la population est globalement favorable aux objectifs des travailleuses et des travailleurs du secteur public.

La très grande majorité des Québécoises et des Québécois sont d’avis que le gouvernement doit améliorer les conditions de travail de ses employés (87 %) pour demeurer compétitif sur le marché du travail. Ils pensent également que les salaires devraient minimalement être indexés au coût de la vie (86 %). Les trois quarts sont aussi d’avis que les salaires du secteur public devraient être équivalents à ceux du secteur privé (77 %).

Dans le contexte actuel de pénurie de main-d’œuvre, les personnes sondées semblent percevoir clairement la relation entre la qualité des conditions de travail et la qualité des services à la population. En effet, les trois quarts (75 %) des Québécoises et des Québécois estiment que l’amélioration des conditions de travail des employés du secteur public aura un impact positif sur la qualité des services aux Québécois.

Le coup de sonde révèle aussi que plus de la moitié des Québécoises et des Québécois (56 %) s’entendent pour dire que les augmentations de salaire offertes par le gouvernement de 9 % sur 5 ans ne suffisent pas. On remarque également que très peu les qualifient de généreuses (généreuses/très généreuses, 10 %). Les offres du gouvernement sont donc loin d’avoir l’appui de la population.

De plus, seulement trois Québécois sur dix sont d’avis que le gouvernement gère bien les négociations avec les syndicats alors que c’est près de la moitié (48 %) qui est d’un avis contraire.

En ce qui concerne les demandes syndicales, 55 % des Québécoises et des Québécois estiment que les demandes salariales des syndicats ne sont pas exagérées (39 % les trouvent suffisantes et 17 % insuffisantes). Seulement 38 % sont d’avis que les syndicats font des demandes généreuses ou très généreuses. Rappelons que le Front commun revendique un rattrapage salarial et une protection contre l’inflation (2023-2024 : 100 $/semaine ou IPC + 2 %; 2024-2025 : IPC + 3 %; 2025-2026 : IPC + 4 %).

Et si une majorité estime que le travail dans le secteur public est valorisé (62 %), la majorité (52 %) ne voudrait pas avoir le gouvernement du Québec pour employeur. Ce résultat indique qu’il y a du travail à faire afin que le gouvernement devienne un employeur de choix. Le sondage a été mené du 26 au 31 juillet 2023 auprès de 1 089 répondantes et répondants.

« Ces résultats confirment ce qu’on sent quand on parle aux gens, à savoir que les Québécoises et les Québécois valorisent leurs services publics et sont bien conscients que les conditions de travail laissent à désirer. Alors que le ton vient de monter d’un cran, ces résultats sont évidemment importants pour les 420 000 travailleuses et travailleurs que nous représentons. Ça fait des mois qu’on dit que les offres du gouvernement sont déconnectées, et il semble qu’une grande proportion de Québécoises et de Québécois le pensent aussi. Et ce qu’on retient, c’est qu’à l’heure actuelle, l’opinion publique est clairement du côté des travailleuses et des travailleurs », soutiennent d’une seule voix les représentants du Front commun, François Enault, premier vice-président de la CSN, Éric Gingras, président de la CSQ, Magali Picard, présidente de la FTQ, et Robert Comeau, président de l’APTS.

« La négociation, ça se joue à deux. Et à l’heure actuelle, le gouvernement ne démontre pas aux tables qu’il souhaite devenir un bon employeur. Nous avons surtout un gouvernement qui mène une vieille stratégie de négociation qui mise beaucoup sur les relations publiques. Mais ça a des limites. Les Québécoises et les Québécois ne sont pas dupes, et c’est ce qui ressort très clairement de ce coup de sonde. Après près d’un an de négociation, il est plus que temps que la cadence s’accélère! Le Québec mérite mieux! »

Le 23 septembre, on marche ensemble pour nos services publics!

Le Front commun organise une grande marche nationale, le samedi 23 septembre prochain, à Montréal, et invite la population à joindre sa voix à celle des travailleuses et des travailleurs du secteur public.

« En éducation, en santé et dans les services sociaux et en enseignement supérieur, l’avenir de nos réseaux, ça concerne tout le monde. Le 23 septembre, marchons ensemble pour dire au gouvernement, d’une seule voix, que ça suffit! On se donne rendez-vous dès 13 heures au parc Jeanne-Mance, à Montréal. C’est la prochaine étape dans ce grand mouvement de mobilisation historique! », ont conclu les représentants du Front commun.

Rappelons que, face à la fermeture du gouvernement du Québec après bientôt un an de négociation, l’ensemble des syndicats constituant le Front commun amorceront, le 18 septembre prochain, une vaste tournée d’assemblées générales afin de se doter d’un mandat de grève pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée (GGI).

Pour plus d’informations sur cette négociation : frontcommun.org.

Demain, on boycotte Facebook et Instagram

Facebook a choisi d’écraser la pédale du bullying à fond : plus aucun contenu journalistique ne peut y être publié ou consulté, laissant le champ libre à un trop-plein d’informations qui ne riment en rien avec le réel droit à une information juste et aux responsabilités qui en découlent au sein de notre système démocratique.

Caroline Senneville
Présidente de la CSN

Déjà qu’il est difficile de convaincre nos parlementaires d’adopter des lois pour protéger nos emplois, s’il fallait qu’on laisse des compagnies se placer au-dessus de celles-ci, on n’aurait pas fini de reculer.

Le projet de loi C-18 adopté par Ottawa au printemps dernier — celui-là même que voudraient contourner Meta et Google — est le résultat d’une longue bataille menée par des syndicats CSN du secteur de l’information, souvent en étroite collaboration (oui oui !) avec leurs employeurs.

Le secteur des médias est en crise, la démonstration a été faite à maintes reprises. Au cours des 15 dernières années, les revenus médias d’information ont chuté de moitié. Alors que les géants du numérique s’attribuaient une part de plus en plus grande des revenus publicitaires, plus de 450 entreprises médiatiques ont cessé leurs activités au Canada. Aujourd’hui, plus de 80 % de l’argent dépensé en publicités numériques est accaparé par deux seules entités, soit Meta (propriétaire de Facebook et d’Instagram) et Google.

Sous l’action de la CSN et de la Fédération nationale des communications et de la culture (FNCC–CSN), le gouvernement canadien a adopté deux mesures-phares : le crédit d’impôt de 35 % de la masse salariale des salles de presse (imité depuis par Québec) et le projet de loi C-18, devenu la Loi sur les nouvelles en ligne.

C’est cette loi que Google et Meta ont juré de torpiller. Les deux entités ont annoncé qu’elles n’hésiteraient pas à se retirer du marché canadien plutôt que d’avoir à négocier des ententes auprès des médias d’information qui produisent les contenus journalistiques dont leurs plateformes s’abreuvent allègrement.

Le Directeur parlementaire du budget à Ottawa, Yves Giroux, estime que la Loi sur les nouvelles en lignes permettrait aux médias canadiens d’aller tirer 330 millions de revenus auprès des géants du numérique.

Pourquoi viser Facebook et Instagram en particulier demain ?

Bien que les menaces de Google soient tout aussi déplorables, elles n’ont pas été mises à exécution. Facebook, de son côté, a choisi d’écraser la pédale du bullying à fond : plus aucun contenu journalistique ne peut y être publié ou consulté, laissant le champ libre à un trop-plein d’informations qui ne riment en rien avec le réel droit à une information juste et aux responsabilités qui en découlent au sein de notre système démocratique.

Car il faut reconnaître que, bien malgré nous, les géants du numérique ont complètement chamboulé nos habitudes de « consommation » de l’information. Grands titres et courts résumés, sur les nombreux fils que survolent aujourd’hui nos cellulaires, semblent malheureusement suffire à plusieurs.

La bataille actuellement menée par les plateformes numériques de La Presse, du Devoir, du Journal de Montréal, des six quotidiens des coopératives de l’information (créées à l’initiative des syndicats CSN alors que le Groupe Capitales Médias était justement… acculé à la faillite), de nombreuses radios parlées et de Radio-Canada pour rapatrier leurs auditoires, démontre à quel point les Facebook de ce monde ont profondément transformé la façon dont nous nous informons.

Ces transformations surviennent alors que nous assistons à une politisation malsaine de certains enjeux, fortement alimentée par la droite et certaines franges de nos voisins américains. Immigration, réchauffement climatique, droits des femmes, causes LGBTQ+, lutte contre la pauvreté : autant de sujets sensibles qui méritent d’être éclairés par un travail journalistique rigoureux, chose aujourd’hui prescrite.

Au nom de ses profits et de son modèle d’affaires, la multinationale Meta annonce sans vergogne son désir d’ignorer la législation d’un État souverain.

Il y a quand même bien des limites.
C’est pourquoi demain, on boycotte Facebook et Instagram.